25/05/2023 Augmenter la dette publique française . Les bonnes opportunités ne manqueront pas

Le 2 juin, l’agence de notation Standard and Poor’s doit actualiser son jugement sur la dette de la France. Deviendra-t-il plus difficile pour le pays de se financer si cette dette était jugée un peu moins soutenable ? La dégradation de la note par une autre agence, Fitch, le 28 avril, abaissée à « AA- » avait déjà suscité des messages d’alerte.

Or la dette publique française permet d’emprunter pour financer des dépenses jugées impossibles à éviter. Cela avait été le cas lors des deux dernières guerres mondiales. Elle permet aussi de financer des investissements de long terme dans des secteurs qui se révéleraient productifs.

Cela avait été le cas avec le programme des nationalisations des années 1950. Cela fut aussi le cas avec la mise en place du programme de centrales électro-nucléaires grâce auquel aujourd’hui la France dépend très peu du pétrole et du gaz, contrairement à l’Allemagne.

Aujourd’hui le niveau de la dette résulte de trois phénomènes. Le premier était inévitable. Il s’agissait de faire face aux conséquences de la pandémie due au Covid 19 et aux mesures de confinement généralisé qui avaient été décidées. Mais ce n’était pas le cas de la réforme des retraites ni de la réforme de l’assurance-chômage.

Prises entre autres au prétexte d’égaliser les charges entre catégories de retraités ou entre catégories de personnes sans emploi, ces dernières ont été ressenties comme la volonté de l’actuelle majorité de revenir sur des avantages sociaux acquis depuis un demi-siècle.

Elles ont été aussi ressenties comme la volonté d’affaiblir les organismes publics au profit du secteur privé des assurances et des banques. Ceux-ci, selon des rumeurs difficiles à vérifier, auraient pris en charge clandestinement une partie des dépenses électorales du candidat Macron aux dernières élections présidentielles.

Aujourd’hui, en France, le gouvernent, plutôt qu’affirmer vouloir réduire la dette, devrait présenter un programme d’investissements pluri-annuels qui exigerait lae participation de tous les acteurs publics et privés. Ce devrait être le cas concernant le secteur hospitalier qui courre aujourd’hui à la rupture. Mais ce devrait être le cas aussi des industrieuss ou des secteurs économiques investissant pour la lutte contre le réchauffement climatique et les pertes d’eau. Au delà il faudrait encourager un secteur national capable de concurrencer les GAFA américaines en matière de réseaux téléinformatiques et de contenus numériques, plutôt qu’accepter la domination américaine et bientôt chinoise dans ces secteurs

Faut-il enfin rappeler que les programmes spatials suborbitaux et aussi d’exploration planétaire nécessiteront une présence française accrue, sous la forme notamment d’endettements publics et privés à long terme.

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