Aujourd’hui, une guerre à partir ou pour l’Ukraine est inconcevable

Depuis quelques jours des accusations croisées s ‘échangent entre les Etats-Unis et la Russie. Les Etats-Unis et les plus anti-russes des membres de l’Otan accusent la Russie de vouloir envahir l’Ukraine, à l’aide de l’important contingent rassemblé du côté russe le long de la frontière commune. Kiev s’est dit préparé à repousser militairement une agression russe.

Moscou pour sa part affirme craindre une offensive de l’Ukraine, appuyée de contingents de l’Otan.

Avec un peu de recul, tout ceci n’a guère de sens. Il paraît évident que ni Washington ni Moscou ne voudraient s’engager dans des conflits qui nécessairement prendraient une forme nucléaire. Quant à l’Ukraine, elle sait très bien qu’en cas d’engagement avec la Russie, jamais les Etats-Unis, malgré leurs affirmations, ne les soutiendraient en risquant d’affronter très vite Moscou. Les membres de l’Otan, de leur côté, malgré leurs déclarations de bonne volonté, ont bien d’autres préoccupations aujourd’hui que se battre pour l’Ukraine.

Ajoutons que les chefs de la diplomatie américaine et russe se sont rencontrés à Genève (Suisse), vendredi 21 janvier, mais les espoirs de voir les tensions s’apaiser autour de la crise ukrainienne n’ont pas été encouragés.

Confrontations entre l’Inde, le Pakistan et la Chine dans le Haut-Tibet

L’Inde et le Pakistan s’affrontent depuis longtemps pour le contrôle de leur frontière commune dans le Haut Tibet, province du Ladakh ( Chushul-Moldo border ). Cette frontière est aussi une frontière commune avec la Chine. Elle est traversée par la passe de Karakoram.

L’Inde et la Chine s’affrontent également depuis longtemps pour savoir qui contrôlera cette passe, dont l’importance stratégique est considérable, notamment en hiver, quand toutes les autres communications sont bloquées par les glaces.

Washington voudrait aujourd’hui que cette affrontement s’accentue. Ainsi l’Inde serait obligée de choisir son camp, entre l’ouest d’une part et le bloc russo-chinois d’autre part. Jusqu’à présent, Delhi avait refusé de faire ce choix, voulant préserver sa liberté d’action.

C’est la raison pour laquelle la récente rencontre entre les commandants militaires de l’Inde et de la Chine à Ladakh a été suivie attentivement. Le ministre chinois des affaires étrangères a exprimé le vœu que cette rencontre inaugure une période où les conflits frontaliers ne seraient plus traités dans l’urgence diplomatique mais dans une gestion de routine.

Les observateurs indiens ont fait valoir que cette rencontre n’apportait rien de nouveau dans la gestion commune de la frontière résultant des accords précédents. C’est exact mais ce qui nouveau c’est que les discussions relatives à la frontière se déroulent dorénavant dans un climat détendu.

Par ailleurs, malgré les tensions, le commerce bilatéral entre l’Inde et la Chine se développe régulièrement. Ainsi les industries pharmaceutiques indiennes importent de Chine près de 6o des composants dont elles ont besoin. En 2021, le commerce bilatéral a atteint $126 milliard, en hausse de 40% sur l’année précédente.

Il reste que l’Inde surveille avec inquiétude les relations de la Chine avec le Pakistan son grand rival régional. Ceci d’autant plus que le Pakistan rejette dans les glaciers  d’innombrables déchets industriels et urbains dont l’Inde est la victime. Tout laisse penser que des rejets chinois s’y ajouteront rapidement.

Les prochains affrontements ne seront pas militaires mais environnementaux

Les essais américains de guerre biologique au Kazahkstan.

L’apparition soudaine du virus Cov 19 dans la région de Wuhan, en Chine, reste encore inexpliquée. S’agissait-il d’une mutation naturelle survenant dans un virus jusqu’ici inoffensif ou d’une fuite provenant d’un laboratoire chinois spécialisé dans la mise au point d’armes biologiques sur financement du Pentagone.

Cette dernière hypothèse est aujourd’hui la plus probable compte tenu d’un événement venant de se produire au Kazahkstan. Le ministre Kazahk de la santé vient de publier un communiqué démentant les information selon lesquelles des individus refusant de préciser leur identité auraient découvert un laboratoire spécialisé dans la guerre biologique situé près de la ville kazahk d’Almaty. Des personnels revêtus d’équipement complets de protection y travaillaient pour faire face à une fuite d’agents hautement pathogènes. Selon le ministre, cette fuite ne serait pas possible compte tenu du fait que ce laboratoire serait totalement protégé.

Cet événement est à rapprocher du fait que depuis la fin des années 1990 Moscou avait plusieurs fois signalé que des partenariats en matière de guerre biologique entre laboratoires américains et laboratoires des anciennes républiques soviétiques représentaient un danger pour la Russie. Ces accords visaient en principe à limiter les recherche en matière de guerre biologique, mais selon Moscou, ils avaient un objectif contraire. Il s’agissait pour le Pentagone de se construire un potentiel en matière d’armes biologiques visant des adversaires principalement asiatiques.

En 2018, le Major General Igor Kirillov, commandant des unités de défense russe en matière radiologique, chimique et biologique avait remarqué que les laboratoires du Pentagone en ce domaine se trouvaient près des frontières de la Russie et de la Chine.

Le partenariat américano-kazakh remonte à 2003. Il s’est agi d’étudier des agents responsables notamment de l’anthrax, de la tularémie, de la peste, de la grippe aviaire ou de la brucellose. Le Pentagone avait retenu d’intéressant éléments de ces recherche destinées à préparer de futures guerres biologiques.

Mais pourquoi conduire de telles recherches au Kazakhstan et non aux Etats-Unis. La raison est simple et le Pentagone ne s’en est pas cache pas. Il s’agit d’expérimenter sur des individus issus de populations asiatiques. A tort ou à raison, le Pentagone estime que leur génome est différent de celui des occidentaux. Si l’on utilisait contre eux des armes biologiques, il faudrait que ces armes soient exactement adaptées à ces génomes

Pour le même raison, le Pentagone avait choisi de conduire des recherches sur le Covid en Chine, à Wuhan, en expérimentant sur des sujets chinois. Depuis, le Covid 19 issu de ces recherches s’est révélé hautement adaptatifs. Les anglo-saxons n’y échappent pas. Au contraire.

Pour en savoir plus, voir https://www.indianpunchline.com/kazakhstan-turns-into-graveyard-for-us-diplomacy/

La police aux États-Unis

Les service de police aux Etats-unis (American law enforcement agencies) ne disposent pas d’un statut protecteur comparable à celui de leurs homologues en France, qu’il s’agisse de la police nationale ou des diverses polices départementales ou municipales. 

Ceci est particulièrement ressenti dans un pays, les Etats-Unis, où la répression des émeutes provoquées par le mouvement BLM (Blacks Lives Matter ) ou la lutte contre le Covid impose à la police d’intervenir dans des domaines ne relevant pas de ses compétences traditionnelles.

C’est ainsi que les traitements et salaires des policiers se trouvent de plus en plus souvent réduits au prétexte d’économies budgétaires imposées par les conseils municipaux (city councils).

Il en résulte que la police trouvent de moins en moins de candidats qualifiés pour compenser les manques d’effectifs. Par ailleurs, des campagnes sur le thème « defund the police » (diminuer pour économies les ressources budgétaires allouées aux services de police) ont de plus en plus de succès. Il en résulte que ces services recrutent des individus aux passés douteux, qui normalement n’auraient rien à faire dans la police.

Comme il fallait s’y attendre également, les nouvelles organisations terroristes se référant à l’islamisme ont compris récemment qu’elles pouvaient faire entrer dans les services de police des candidats décidés à organiser ou faciliter des attentats de toutes natures.

Il sera bien temps alors de décider d’augmenter de quelques dollars les traitements des policiers.