Nous lisons dans la LETTRE 3AF NUMÉRO 44 / OCTOBRE 2020 l’article suivant:
SCIENCES ET TECHNIQUES AÉROSPATIALES POUR LA SANTÉ POINTS DE VUE CROISÉS SUR LES PHÉNOMÈNES AÉROSPATIAUX NON IDENTIFIÉS OBSERVÉS EN INFRAROUGE ET RADAR
https://www.3af.fr/global/gene/link.php?doc_id=4234&fg
Que dit cet article?
L’observation de Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (ou PAN) n’est pas nouvelle, même si elle reste mystérieuse à bien des égards. Depuis les années 30-40 (voire bien avant) de nombreux témoignages ont été rapportés et des enquêtes menées dans différents pays par les armées de l’air (rapport Blue Book de l’US Air Force, programme Condigm UK, travaux du GEIPAN en France depuis 1977, programme SETKA en Russie), etc.) rassemblant des observations visuelles, radar, des photos ou des films.
Plus récemment, les caméras infrarouges se sont déployées, notamment sur les avions de surveillance ou sur les chasseurs, procurant de nouveaux enregistrements, parfois très étonnants. Cependant l’infrarouge très utile pour détecter un objet, pour l’identifier, nécessite d’autres moyens pour estimer les distances et vitesses notamment, comme les radars.
Cet article a pour but de décrire trois cas d’observations de PAN avec des moyens IR croisés couplés à des observations radar, en commençant par le cas Cougar (2011, Marine Chilienne), Aguadilla (2013, Porto Rico, avion de surveillance côtière), et Nimitz (observations IR par des F18 de l’US Navy et des radars du Nimitz et du Princeton en 2004, puis en 2014-2015 à nouveau par des F-18).
Ce dernier cas est le plus fameux et défraye la chronique depuis décembre 2017, avec la publication d’articles dans le New York Times, accompagnée de la révélation d’un programme de recherche secret AATIP 1 du Pentagone sur les UFOs (Unidentified Flying Objects). Ces vidéos IR (reconnues authentiques par le Pentagone en avril 2020) fournissent des données en 2D. Elles nécessitent de connaître aussi la position de la plate forme d’observation, son altitude et les données de contexte, notamment radar, pour reconstituer les distances et en déduire une cinématique en 3D.
Or l’article pose une question fondamentale. Pourquoi devant un phénomène qui défie toutes les connaissances actuelles, tant en physique spatiale qu’en astrobiologie, les gouvernements et les autorités scientifiques ne déclenchent-ils pas plus d’investigations ?
La Lettre 3AF a une réputation de sérieux suffisant pour que ses allégations soient étudiées avec le plus grand soin par les autorités compétentes, à commencer par les militaires. Ainsi, envisager que les phénomènes décrits puissent résulter d’une plus grande utilisation de drones militaires rendus discrets à des fins de défense n’a aucun sens, d’autant plus que de tels drones n’auraient pas pu exister avant 2017.
Quant à l’existence de PAN extraterrestres, ils ne pourraient provenir qu’au delà du système solaire, vues les distances. Autrement dit ils ne pourrait être qu’être vieux de centaines voire de milliers d’années. Pourquoi auraient-ils attendu tant de temps pour nous rendre visite ?