Editorial au 10/01/2023. Voici de nouveau les OVNIS

Nous lisons dans la LETTRE 3AF NUMÉRO 44 / OCTOBRE 2020 l’article suivant:
SCIENCES ET TECHNIQUES AÉROSPATIALES POUR LA SANTÉ POINTS DE VUE CROISÉS SUR LES PHÉNOMÈNES AÉROSPATIAUX NON IDENTIFIÉS OBSERVÉS EN INFRAROUGE ET RADAR
https://www.3af.fr/global/gene/link.php?doc_id=4234&fg

Que dit cet article?

L’observation de Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (ou PAN) n’est pas nouvelle, même si elle reste mystérieuse à bien des égards. Depuis les années 30-40 (voire bien avant) de nombreux témoignages ont été rapportés et des enquêtes menées dans différents pays par les armées de l’air (rapport Blue Book de l’US Air Force, programme Condigm UK, travaux du GEIPAN en France depuis 1977, programme SETKA en Russie), etc.) rassemblant des observations visuelles, radar, des photos ou des films.

Plus récemment, les caméras infrarouges se sont déployées, notamment sur les avions de surveillance ou sur les chasseurs, procurant de nouveaux enregistrements, parfois très étonnants. Cependant l’infrarouge très utile pour détecter un objet, pour l’identifier, nécessite d’autres moyens pour estimer les distances et vitesses notamment, comme les radars.

Cet article a pour but de décrire trois cas d’observations de PAN avec des moyens IR croisés couplés à des observations radar, en commençant par le cas Cougar (2011, Marine Chilienne), Aguadilla (2013, Porto Rico, avion de surveillance côtière), et Nimitz (observations IR par des F18 de l’US Navy et des radars du Nimitz et du Princeton en 2004, puis en 2014-2015 à nouveau par des F-18).

Ce dernier cas est le plus fameux et défraye la chronique depuis décembre 2017, avec la publication d’articles dans le New York Times, accompagnée de la révélation d’un programme de recherche secret AATIP 1 du Pentagone sur les UFOs (Unidentified Flying Objects). Ces vidéos IR (reconnues authentiques par le Pentagone en avril 2020) fournissent des données en 2D. Elles nécessitent de connaître aussi la position de la plate forme d’observation, son altitude et les données de contexte, notamment radar, pour reconstituer les distances et en déduire une cinématique en 3D.

Or l’article pose une question fondamentale. Pourquoi devant un phénomène qui défie toutes les connaissances actuelles, tant en physique spatiale qu’en astrobiologie, les gouvernements et les autorités scientifiques ne déclenchent-ils pas plus d’investigations ?

La Lettre 3AF a une réputation de sérieux suffisant pour que ses allégations soient étudiées avec le plus grand soin par les autorités compétentes, à commencer par les militaires. Ainsi, envisager que les phénomènes décrits puissent résulter d’une plus grande utilisation de drones militaires rendus discrets à des fins de défense n’a aucun sens, d’autant plus que de tels drones n’auraient pas pu exister avant 2017.

Quant à l’existence de PAN extraterrestres, ils ne pourraient provenir qu’au delà du système solaire, vues les distances. Autrement dit ils ne pourrait être qu’être vieux de centaines voire de milliers d’années. Pourquoi auraient-ils attendu tant de temps pour nous rendre visite ?

Maia, Projet de lanceur réutilisable pour l’Europe

La société européenne Arianespace a multiplié ces dernières années les mises en orbite de satellites civils permettant tout aussi bien les télécommunications spatiales que l’observation de la Terre et du cosmos proches.

Le lanceur Ariane5 d’Arianeespace s’est fait mondialement connaître. Il sera sous peu remplacé sur le marché par un nouveau lanceur, Ariane 6.

Mais ces lanceurs sont constitués de plusieurs étages de fusées, grandes consommatrices d’énergie, qui se séparent et retombent sur Terre sans possibilité de réutilisation. Ariane6 risque d ‘être progressivement éliminé par le concurrence internationale.

Faute de connaître ce que prévoient en ce domaine la Chine et la Russie, ou le concurrent américain Rocketlab, l’on sait désormais que la société américaine SpaceX, dirigée par Eon Musk, a réalisé un lanceur nommé Falcon9 réutilisable. Il peut réemployer plusieurs fois ses éléments de lancement à condition qu’ils retombent sur Terre dans des conditions permettant leur récupération. Arianespace se devait de réagir. Elle veut développer d’ici 2026 un lanceur réutilisable nommé Maïa capable de figurer avec succès au plan mondial. Il pourra servir à la mise en place et à la maintenance des constellations de microsatellites qui se généraliseront prochainement.

On notera qu’il existe actuellement dans le monde une centaine de projets de microlanceurs.

L’échappement vaccinal

L’on désigne par ce terme la capacité qu’ont certains virus ou microbes de devenir insensibles aux vaccins jusqu’à présent efficaces à leur égard.

Il s’agit de la pire des hypothèses en période d ‘épidémie. Une personne vaccinée ayant jusqu’à présent constaté qu’elle échappait à la contamination se découvre contaminée et même, souvent, contaminante. Depuis que circulent des variants du SARS-CoV-2, une question cruciale se pose : les vaccins utilisés contre les souches « historiques » seront-ils aussi efficaces pour nous en protéger ?

Des études publiées dans la revue Cell suggèrent que certains variants du SARS-CoV-2 actuellement en circulation pourraient avoir la capacité d’échapper à l’immunité acquise, que ce soit lors d’une première infection par la souche « historique » du suite à la vaccination.

Si ces travaux indiquent que la vigilance est de mise, il est toutefois beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions quant aux conséquences cliniques éventuelles, notamment quant aux types de vaccins à préférer.

Par contre, rien n’indique que le SARS-CoV-2 ne va pas continuer à muter, produisant des variants susceptibles d’échapper à tous les vaccins actuels. Dans ce cas s’engagerait une course de vitesse entre les virologues du monde entier cherchant à mettre au point des vaccins efficaces et le SARS-CoV-2 produisant des variants de plus en plus nombreux et diversifiés.