Le Gondwana est un supercontinent formé tout à la fin du Néoprotérozoïque (– 600 millions d’années) et qui a commencé à se fracturer au Jurassique (– 160 millions d’années). On distingue le Gondwana du Paléozoïque (appelé aussi Protogondwana) et celui du Mésozoïque. Entre ces deux période, le Gondwana a fait partie du supercontinent Pangée.
La Pangée un supercontinent formé au Carbonifère de la collision de la Laurussia et du Protogondwana et ayant regroupé presque toutes les terres émergées. Il subit une fragmentation en deux temps : au début du Mésozoïque (Trias), l’ouverture de la Téthys, selon un axe Est-Ouest, sépare la Laurasia au nord et le Gondwana au sud ; au Cénozoïque, l’ouverture de l’océan Indien s’accompagne de la migration de la plaque indienne vers le Nord, tandis que l’ouverture de l’Atlantique sud s’accompagne d’une remontée de la plaque arabo-africaine et de la fermeture de la Néo-Téthys, conduisant à la formation de la ceinture alpine.
On doit le concept et le nom de Pangée au météorologue et astronome allemand de l’université de Marbourg, Alfred Wegener. Le concept de Pangée apparaît, pour la première fois, dans une publication de 19121,2. Dans son ouvrage intitulé La Genèse des continents et des océans, publié en 1915, il décrit la Pangée comme rassemblant la quasi-totalité des terres émergées, qui a existé de la fin du Carbonifère au début du Permien, il y a 290 millions d’années. Le mot Pangée (Pangäa) apparaît dans l’édition 1920 de sa Genèse.
La théorie de Wegener fut rejetée par les géologues de l’époque. C’est seulement 40 ans plus tard que des géophysiciens démontrèrent que la dérive des continents était due à la tectonique des plaques et que la théorie de Wegener fut vérifiée et admise.
Le Gondwana est un supercontinent plus petit formé tout à la fin du Néoprotérozoïque (– 600 millions d’années) et qui a commencé à se fracturer au Jurassique (– 160 millions d’années). On distingue le Gondwana du Paléozoïque (appelé aussi Protogondwana) et celui du Mésozoïque. Entre les deux, le Gondwana a fait partie du supercontinent Pangée mentionné ci-dessus
L’Australie d’aujourd’hui correspond à l’extrémité sud-ouest de la Pangée. Sa formation est due à la collision des supercontinents Protogondwana et de Laurussia qui eut lieu au début du Carbonifère (orogenèse hercynienne), fermant l’océan Centralien et élevant d’imposantes chaînes de montagnes, dites hercyniennes, allant des Appalaches au massif silésien. À côté, à l’est, dans le creux du croissant formé par la Pangée, se trouve l’océan Téthys.
La formation du supercontinent Pangée a eu des conséquences importantes sur les espèces y vivant, la longueur des côtes, et donc la superficie des eaux côtières qui abritent la majorité des espèces marines, ayant été considérablement réduites. Il s’est ensuivi une importante extinction marine. Enfin, sur terre, l’éloignement des terres de la Pangée centrale (Amérique du Nord, Amérique du Sud et Afrique) par rapport à la mer a conduit à une forte baisse des précipitations dans ces régions et, donc, à l’expansion de gigantesques déserts.
L’Australie comportait, avant son épisode de désertication, une importante végétation qui avait permis la présence de dinosaures de grande taille, dont les restes fossiles n’apparaissent aujourd’hui que progressivement. La faune australe du Crétacé était en effet dominée par les dinosaures alors que, à cette période, l’Australie et l’Antarctique ne formaient qu’un seul continent relativement isolé du reste du monde.
De nombreux fossiles ont été découverts sur les sites de Dinosaur Cove et de Flat Rocks dans le sud de l’Australie. Dans une étude référencée ci-dessous, des scientifiques décrivent une nouvelle espèce de sauropode gigantesque. Nommé Australotitan cooperensis, ce dinosaure de 30 mètres de long serait le plus grand jamais identifié en Australie.
Son poids aurait de 50 à 70 tonnes, ce qui le classerait parmi les plus lourds des sauropodes. Il serait le seul représentant de cette espèce de dinosaures ayant vécu dans cette région de l’Australie, autour des villes de Queensland et de Winton.
L’Australotitan, comme il a été nommé, vivait dans le Crétacé tardif, entre 96 et 92 millions d’années
Référence
PALEONTOLOGY AND EVOLUTIONARY SCIENCE https://peerj.com/articles/11317/
A new giant sauropod, Australotitan cooperensis gen. et sp. nov., from the mid-Cretaceous of Australia
Published June 7, 2021