Ces valeurs sont connues. Mais il n’est pas inutile de les appeler ici. Elles s’appellent laîcité ou neutralité religieuse face à des croyances qui affirment que tout vient de Dieu et doit y retourner. Elles s’appellent égalité entre les sexes face à des religions qui veulent enfermer les femmes dans la soumission aux hommes aussi bien dans les domaines professionnels que privés. Elles s’appellent neutralité vestimentaire face à des consignes qui veulent imposer le voile et l’abaya aux filles et la tenue musulmane aux garçons, ceci d’ailleurs tant aux élèves qu’aux enseignants.
Dans beaucoup d’établissements, ceci se traduit souvent aussi par l’interdiction faite aux filles de fréquenter la piscine et la salle de sport.
Plus gravement, des émissions de télévisions privées de plus en plus utilisées comme support à l’enseignement, à l’école comme que dans les activités sociales annexesdonnent la parole en toute illégalité à des imams salafistes virulents, tels un certain Nader Halimi, cité par Le Point (26 Janvier 2023, p.54), qui se présentent comme des soldats d’Allah.
On peut craindre que ces mêmes réseaux sociaux ne servent bientôt de tribune à des combattants djihadistes francophones chassés du Moyen Orient et décidés à reconstruire en France, notamment dans les banlieues dites sensibles, un Etat Islamique à la française qui, une fois établi auprès des jeunes, ne pourra plus être éradiqué.