Les grandes sécheresses deviendront régulières sur une Terre dominée par l’homme.
Il s’agit d’un avertissement donnée aujourd’hui par la totalité des climatologues. Plutôt que chercher à se rassurer face au renouvellement et l’aggravation des épisodes de grandes sécheresses, les gouvernements et les décideurs économiques devraient dès maintenant réorganiser les politiques publiques et les comportements privés pour tenir compte de cette évolution.
Toutes les activités seront concernées. L’agriculture en premier lieu, et très vite les modes d’habitat et de transport. Les sociétés les plus pauvres seront touchées les premières mais nulle n’y échappera.
Dans de nombreuses aires géographiques, les sécheresses deviendront permanentes comme c’est le cas aujourd’hui dans les grands déserts, le Sahara, le désert arabique ou les déserts australiens. Les habitats et les économies humaines y deviendront de plus en plus fragiles. Elles seront sources de conflits voire de guerres quasi permanentes. Si rien n’est fait aujourd’hui, aucune organisation internationale ne pourra réguler ces tendances.
Beaucoup prévoit qu’à la fin du siècle, la population mondiale retombera à quelques 5 milliards d’humains