L’ouverture de 651 ( ?) enquêtes sur ce que Zelensky appelle «des activités de trahison et de collaboration» provenant , selon son expression,de «poches de soutien à Moscou», montre que ces poches sont très profondes.
Contrairement aux affirmations que l’Ukraine est absolument unie dans la poursuite de la guerre, cette purge massive – sur fond d’allégations de trahison pro-russe aux plus hauts niveaux de l’État – indique qu’il existe une opposition substantielle à la guerre, même dans le cercle restreint de Zelensky.
Le New York Times écrit: «Si l’Ukraine est largement unie dans son opposition à l’invasion du pays par la Russie, ses profonds liens culturels et historiques avec la Russie se sont traduits, dans certaines parties du pays, par un fort soutien à Moscou». Les liens avec la Russie «en particulier dans le sud de l’Ukraine près de la région de Crimée… et dans certaines parties de l’est près de la frontière russe… se sont traduits par un appui pratique aux forces russes depuis l’invasion».
Mais il n’y a pas que la Russie pour combattre Zelinski de l’intérieur. Il y a aussi la CIA américaine. Le Service de sécurité ukrainien (SBU) emploie 27.000 personnes, ce qui en fait la plus grande agence de renseignement d’Europe, un véritable État policier. La CIA joue un rôle majeur dans ses opérations. Toujours selon le NYT «Les responsables américains ont déclaré que enquêtes reflètent les efforts de M. Zelensky pour placer des dirigeants plus expérimentés aux postes clés de la sécurité» Il ajoute: «Les agences américaines de renseignement fournissent d’énormes quantités d’informations à leurs partenaires ukrainiens».
Il est probable que la CIA, en fournissant des noms à Zelensky, supervise la purge d’éléments au sein de l’État ukrainien qui s’opposent à la poursuite de la guerre par procuration des Etats-Unis et de l’OTAN contre la Russie, quel qu’en soit le coût en vies ukrainiennes.
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