Les service de police aux Etats-unis (American law enforcement agencies) ne disposent pas d’un statut protecteur comparable à celui de leurs homologues en France, qu’il s’agisse de la police nationale ou des diverses polices départementales ou municipales.
Ceci est particulièrement ressenti dans un pays, les Etats-Unis, où la répression des émeutes provoquées par le mouvement BLM (Blacks Lives Matter ) ou la lutte contre le Covid impose à la police d’intervenir dans des domaines ne relevant pas de ses compétences traditionnelles.
C’est ainsi que les traitements et salaires des policiers se trouvent de plus en plus souvent réduits au prétexte d’économies budgétaires imposées par les conseils municipaux (city councils).
Il en résulte que la police trouvent de moins en moins de candidats qualifiés pour compenser les manques d’effectifs. Par ailleurs, des campagnes sur le thème « defund the police » (diminuer pour économies les ressources budgétaires allouées aux services de police) ont de plus en plus de succès. Il en résulte que ces services recrutent des individus aux passés douteux, qui normalement n’auraient rien à faire dans la police.
Comme il fallait s’y attendre également, les nouvelles organisations terroristes se référant à l’islamisme ont compris récemment qu’elles pouvaient faire entrer dans les services de police des candidats décidés à organiser ou faciliter des attentats de toutes natures.
Il sera bien temps alors de décider d’augmenter de quelques dollars les traitements des policiers.