Dans le premier volet de son rapport d’évaluation d’août 2021, le Groupe international d’experts pour le climat (GIEC) affirme que le réchauffement climatique est « sans équivoque » et qu’il est « incontestable que l’influence humaine a réchauffé l’atmosphère, les océans et les terres« .
Ce point est confirmé par son dernier rapport publié le 20 mars 2023. Le GIEC y indique que le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, alors que la température a déjà augmenté de près de 1,2°C en moyenne.
L’existence du changement climatique causé par l’Homme est pourtant régulièrement remise en question, notamment par des utilisateurs des réseaux sociaux. Ces derniers mois, Twitter et Facebook indiquent qu’ils reçoivent régulièrement des centaines d’affirmations trompeuses sur le climat, notamment concernant les modèles climatiques, la glace de mer arctique, une étude de la NASA sur la masse de glace de l’Antarctique, une déclaration niant l’urgence climatique, ou encore sur les températures en Arctique. Ce sont souvent de soi-disant experts qui font de telles déclarations.
Ce phénomène n’étonnera pas. Il ne concerne pas seulement le réchauffement climatique. Pratiquement, dans tous les domaines scientifiques, y compris les plus techniques, il se trouve des « experts » pour contester les publications faisant état d’une évolution dans les connaissance. Ils s’attribuent pour ce faire des titres universitaires ou autres références que personne ne prendra le temps de vérifier.
Que des intérêts économiques relativement faciles à identifier produisent de telles affirmations n’étonnera personne. Mais qu’elles proviennent de parfaits inconnus et surtout que des dizaines voire des centaines d’internautes prennent le temps d’intervenir sur le web pour soutenir ces causes peut surprendre, alors qu’ils n’y gagneront aucune reconnaissance sociale.