16/12/2022. Avec le SCAF, l’avion de combat européen du futur se concrétise

La Direction générale de l’armement a attribué à Dassault AviationAirbus Defense and Space GmbH ainsi qu’à Airbus Defense and Space SAU, Indra & Eumet le contrat pour la prochaine phase de développement de ce programme qui vise à concevoir le prochain avion de combat européen, a fait savoir, le 15 décembre, le ministère français des Armées. «Ce contrat historique, d’un montant de 3,2 milliards d’euros, couvrira les travaux de démonstration du Scaf et ses composants pendant environ trois ans et demi», est-il écrit dans un communiqué de Dassault Aviation.

Cette phase 1B du programme, d’une durée d’environ 3 ans et demi, et qui vise à définir l’architecture d’un démonstrateur d’avion conforme aux études opérationnelles, représente un coût de 3,2 milliards d’euros sur les 8 milliards du contrat au total.

C’est sur cette étape que les deux partenaires étaient en désaccord. «On bute sur la phase 1B après avoir bien discuté du partage des tâches. Il y a un désaccord sur la nature même de la coopération», avait déclaré Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, au Paris Air Forum, mardi 7 juin. Eric Trappier défendait le fait de disposer d’une maîtrise d’œuvre industrielle forte dans le projet et craignait qu’une co-maîtrise d’œuvre avec Airbus Defence and Space soit synonyme, selon lui, d’inefficacité et de responsabilité diluée.

Cependant; le 18 novembre, l’Allemagne avait fait savoir que les deux industriels avaient trouvé un terrain d’entente. Selon le communiqué de Dassault Aviation, «outre leur rôle de maître d’œuvre par pilier, Dassault Aviation, Airbus et Indra (Espagne) agissent en tant que coordinateurs nationaux pour assurer la cohérence globale des démonstrateurs et le pilotage des travaux de consolidation de l’ensemble du programme.»

Ainsi la gouvernance industrielle de la phase 1B partage les responsabilités entre les quatre entreprises et les trois pays concernés, avec notamment les interventions de Safran Aircraft Engine, MBDA et Thales dans plusieurs domaines du projet.

Ce programme, véritable test de coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne, qui le financent, devrait aboutir à un avion capable de transporter plus de missiles, de voler plus longtemps tout en étant plus furtif et aussi manœuvrable que le Rafale. Des drones voleront aussi à ses côtés pour réaliser des opérations de reconnaissance, le leurre anti-missiles, le brouillage ou encore le recueil d’informations.

A Farnborough, de son côté le britannique BAE Systems jaffiche ses ambitions. Dès la première journée du salon, le 18 juillet, l’avionneur britannique a précisé son calendrier pour faire voler un premier démonstrateur d’avion de combat de nouvelle génération dès 2027. Lancé en 2018 sous leadership britannique, ce programme baptisé Tempest réunit la Suède, l’Italie et intéresse le Japon. A l’occasion du salon aéronautique, Ben Wallace, le ministre de la Défense du Royaume-Uni, s’est félicité de la collaboration en cours avec ses partenaires. «Notre travail avec le Japon et l’Italie sur des technologies de pointe comme celle-ci montre l’avantage de nos alliances à travers le monde».

Note

Voir https://droitdunet.fr/notre-top10-des-meilleurs-avions-de-chasse/

Note au 17/12/22

SCAF. Pas demain la veille….

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=4503

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