Une première image significative reçue à cet égard fut celle d’un mince panache de vapeur d’eau émis dans l’atmosphère d’une exoplanète dite WASP 96b. Preuve était donnée que les astronomes pouvaient observer les planètes voisines à la recherche d’eau et par conséquent à la recherche de vies proches de la vie telle que nous la connaissons sur Terre, pour qui l’eau est indispensable.
Désormais les astronomes ont été nombreux à s’inscrire pour bénéficier d’un temps d’observation dans le programme déjà très chargé du TSJW. Ils vont étudier les atmosphères provenant des planètes les plus prometteuses à cet égard. Ces images seront analysées par spectroscopie.
Il faut rappeler que de premiers efforts en ce sens furent récompensés lorsqu’en 2002, David Charbonneau, de l’université de Californie, détecta en utilisant le télescope spatial Hubble des traces de sodium dans l’atmosphère de la planète géante gazeuse OSIRIS passant devant son étoile.
Par la suite, avec la spectroscopie rendue plus facilement accessible, les astronomes identifièrent de nombreuses autres molécules favorables à la vie dans les atmosphères de ces planètes . Il ne s’agissait pas de vie elle-même, inobservable à ces distances, mais d’indices laissant fortement supposer que la vie n’était pas étrangère à ces planètes.
Concernant le James Ward, les recherches porteront sur des planètes rocheuses comme la Terre. Elles sont bien plus favorables à l’existence d’une atmosphère que les géantes gazeuses. Elle également bien moins chaudes. L’eau qu’elles pourront comporter ne devra pas être plus chaude que l’eau terrestre. Dans l’immédiat, leur nombre ne pourrait pas dépasser la douzaine.
Dans un premier temps, les chercheurs analyseront les atmosphères des planètes du groupe géant dit TRAPPIST-1 . Si ces atmosphères comportaient de l’oxygène ou du méthane, alternativement produits par une vie animale ou une vie végétale, les pronostics de vie seraient bons. Resterait à y aller voir…