Lors de leur rencontre à Astana le 13 octobre, les deux chefs d’Etat ont discuté une proposition russe visant à reconstruire la partie détruite par sabotage du gazoduc Nordstream 2 afin de recommencer à alimenter en gaz russe non seulement la Turquie mais les Etats européens qui le souhaiteraient, Allemagne, Italie et Grèce notamment.
Selon les échos disponibles, Berlin serait très intéressé, mais n’oserait pas accepter de peur de susciter la colère de Washington.
On notera que l’Iran, actuellement menacé de sanctions par les Etats-Unis, devrait être partie prenante à cet accord.
Logiquement le prochain pas pour la Russie sera de s’entendre avec le Qatar, troisième exportateur mondial. L’émir du Qatar Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani rencontrera Vladimir Poutine le plus tôt possible à Moscou, après une première rencontre au sommet de la CICA Conference on Interaction and Confidence-Building Measures in Asia
Ces trois pays sont membres du Gas Exporting Countries Forum (GECF).