Il est généralement admis, depuis Newton, que le Big Bang produisit un univers de particules soumises à une force à laquelle ni rien ni personne ne pouvait échapper, la loi universelle de la gravitation ou loi de l’attraction universelle. Cette loi décrit la gravitation comme une force responsable de la chute des corps et du mouvement des astres… Wikipédia Il est souvent fait remarquer que la loi repose une contradiction. Elle n’explique pas comment l’univers aurait pu exploser alors que par définition, il était à l’origine constitué de particules liées ensemble par la gravitation. Mais peu importe ici.
Le point important est que la matière constituant l’univers était composé de particules qui très rapidement, s’organisèrent en amas de galaxies, galaxies, étoiles, planètes et débris divers. Cette organisation, toujours en cours aujourd’hui, est donc un produit de l’attraction universelle résultant de la gravité.
Or aujourd’hui une nouvelle force, la force magnétique, est apparue comme un facteur d’organisation de l’univers aussi puissant que la force de gravité. Le physicien Hanness Alfven fit remarquer dans les années 1950 qu’elle affecte les particules électriquement chargées. Or l’essentiel de la matière dans l’univers se présente comme un « plasma », un gaz fait de particules chargées.
La force exercée sur un plasma par le magnétisme est comparable à celle exercée par la gravité. C’est ce qui se produit au centre de la Terre. Du métal liquéfié par la chaleur y circule produisant le champ magnétique entourant la planète. Mais ce facteur aurait-il pu agir à l’échelle de l’univers, notamment pour générer des structures telles que les amas de galaxies et galaxies ?.
Vers la fin du 20e siècle, des astronomes remarquèrent que le plasma se situant à l’intérieur des amas de galaxies pouvait atteindre des températures de plusieurs millions de degrés. Peu de temps après ils purent vérifier leur hypothèse en utilisant des laboratoires destinés à améliorer les performances des lasers expérimentaux, tel que le Omega Laser Facility de l’Université de Rochester aux Etats-Unis.
Ils constatèrent des turbulences résultant des amplifications du champ magnétique du plasma utilisées. Par la suite, ils utilisèrent le plus puissant des lasers disponibles celui du Lawrence Livermore National Laboratory. Ils y retrouvèrent des variations fortes et subites de température telles qu’observées dans certains amas de galaxies. Celles-ci pourraient participer à la forme des amas et des galaxies elles-mêmes.
Beaucoup en concluent aujourd’hui que le magnétisme joue dans l’univers un rôle organisationnel aussi important que la gravité.