Lundi 27 juin, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a souhaité une réduction des dépenses publiques alors que l’inflation semble repartie « Tout n’est pas possible, simplement parce que nous avons atteint la cote d’alerte sur les finances publiques », a-t-il prévenu.
Par dépenses publiques, il entendait principalement les aides de l’Etat permettant aux entreprises de faire face (« quoi qu’il en coûte» ) aux conséquences de l’épidémie, baisse de la demande, coût du chômage ou de la mise en place encore timide du télétravail.
Cependant la formule de Bruno Le Maire ne distingue pas entre les différentes dépenses publiques. Ainsi dans le domaine de l’hôpital, il serait insensé d’imposer à celui-ci de nouvelles restrictions de dépenses ou d’investissement alors qu’il ne peut faire face à la demande. Seules les cliniques privées bénéficieraient de ces économies.
En réalité aujourd’hui, l’Europe, et bien entendu la France, ont un besoin urgent de nouvelles dépenses publiques. On évoquera notamment tout ce qui concerne les sciences fondamentales ou appliquées, de même que l’enseignement supérieur scientifique. Si rien n’est fait, il faudra s’adresser à la Chine pour répondre aux besoins correspondants.
Si la contrepartie de ces dépenses était un peu d’inflation, ce ne serait pas trop cher payer