Avenir de l’Union Européenne. Trente ans pour en faire une superpuissance scientifique.
La Conférence sur l’avenir de l’Europe s’achève le 9 mai 2022 et, avec elle, la possibilité de contribuer à la plate forme de propositions mise en place. Pour une raison matérielle, nous n’avons pas pu y participer. D’ores et déjà, on peut regretter que manque une proposition essentielle, qui ne figure apparemment nulle part dans cette plate forme. Nous la reformulons ici. Il s’agirait de faire en trente ans, voire plus tôt, de l’Europe une superpuissance scientifique. La France compte tenu de ses capacités, jouerait un rôle essentiel dans cet objectif.
D’ores et déjà, une vive compétition s’est engagée au plan mondial entre les Etats-Unis et le bloc russo-chinois pour dominer ce que l’on pourrait nommer les secteurs d’avenir de la recherche scientifique et technique. Le bloc européen et plus particulièrement la France, y joue un rôle important, compte tenu de plus d’un siècle de réalisation. Mais ce rôle encore bien inférieur à ce qu’il pourrait être.
Compte tenu d’une évolution des sciences et des technologies qui n’a jamais été si rapide, nous pourrions pour notre part mentionner un certain nombre de domaines où prendre du retard équivaudrait pour l’UE et plus particulièrement pour la France à un suicide rapide.
- intelligence artificielle et biologie artificielle visant à obtenir robots intelligents et des humains progressivement augmentés. Préalablement, des objectifs analogues seront poursuivis au bénéfice d’autres espèces vivantes.
- Mise en place de nouveaux satellites suborbitaux.
- Présence permanente sur la Lune dans au moins une station lunaire .
- Préparation de débarquements de quelques jours sur Mars ou ses satellites.
- Dans le domaine océanique, mise en place de vastes espaces protégés interdits à toute exploitation commerciale et dédiés aux sciences océaniques.
- En matière de médecine, étude approfondie de virus et de bactéries susceptibles de provoquer de nouvelles pandémies.