Le terme de métavers désigne un Internet basé sur la réalité virtuelle tel qu’il pourrait évoluer dans un proche avenir . Il s’agira d’un monde virtuel composé de plusieurs espaces distincts et persistants, peuplés d’avatars contrôlés par les utilisateurs. Les avatars dans ce cas seront des personnages fictifs représentant les utilisateurs et en principe contrôles par eux grâce à des casques spécialisés. Le terme est devenu d’actualité depuis que Zuckerberg a fait savoir qu’il souhaitait développer un métavers.
Facebook — rebaptisée Meta depuis peu — vient annoncer la création de 10 000 emplois en Europe, dédiés à la fabrication des dispositifs de réalité virtuelle et augmentée nécessaires pour accéder au futur métavers. Il s’agira, notamment, de casques de réalité virtuelle qui permettront aux futurs utilisateurs de s’immerger dans cette nouvelle réalité.
Les technologies nécessaires à la création de cette nouvelle réalité ne seront pas nécessairement nouvelles. Ce seront la réalité étendue, l’intelligence artificielle, la blockchain, la vision par ordinateur, le cloud computing, la visioconférence, la diffusion d’événements en direct et les futurs réseaux mobiles. Par contre, elles pourront s’interconnecter, sans d’ailleurs le plus souvent que l’utilisateur le décide lui-même volontairement. Ainsi celui-ci, au plan du cerveau supérieur conscient, aura l’impression qu’il est plongé dans un monde dont l’évolution lui échappe et sur laquelle il n’a aucune responsabilité.
De nombreuses autres applications sont en cours ou en développement. Faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter ? Disons seulement que dans le monde réel, les difficultés à résoudre sont si complexes et surtout si imprévisibles qu’il serait irresponsable de compter sur un métavers quelconque pour en acquérir la maîtrise.