Les Etats européens considèrent unanimement qu’il s’agit d’une véritable guerre dont l’objectif final est la réintégration de l’Ukraine dans la ceinture d’Etats satellites qui composaient l’ex-Union soviétique.
Il semble que Vladimir Poutine se rêverait comme un nouveau Staline en charge de redonner toute sa grandeur à la Russie. Or la Chine en la personne notamment de son président Xi Jinping a récemment confirmé qu’elle serait quoiqu’il arrive une alliée de la Russie.
Certains observateurs se sont demandé cependant si elle ne prendrait pas aujourd’hui quelque distance avec cette alliance. Les Etats européens ne sont pas considérés à Pékin comme représentant une quelconque menace militaire. Ils constituent au contraire pour la Chine des marché commerciaux très importants et doivent donc être diplomatiquement ménagés.
Cependant, dans les derniers jours Pékin avait appuyé la Russie d’une façon efficace, en promettant de lui racheter le pétrole et le gaz – ce que sous la pression américaine les Etats européens, Allemagne excepté, avaient décidé à titre de sanctions de cesser de faire.
Précédemment, à l’ouverture des JO d’hiver, Poutine et XI Jinping avait fait une déclaration commune pour affirmer que l’amitié russo- chinoise n’avait pas de limites et qu’il n’y avait pas de domaines de coopération interdits . Voir Joint Statement of the Russian Federation and the People’s Republic of China on the International Relations Entering a New Era and the Global Sustainable Development
Cette « amitié » durera, d’autant plus que la Chine a besoin de la Russie pour ses conflits de voisinage dans le Pacifique sud.