Depuis l’apparition de la pandémie due au Covid-19, les observateurs dans le monde entier , et notamment au sein du WHO (World Health Organisation) ont signalé avee quelle rapidité le virus a pu être contenu. Le nombre des morts ou des contaminés-contaminants est resté dans ce que l’on a qualifié de limites raisonnables. Dans les siècles passés, ce n’était pas le cas. La dernière Peste Noir avait ainsi anéanti, selon les observations de l’époque, près de 70% des populations.
Ces succès ont été très largement du à la puissance des industries qui ont été dans l’urgence reconverties pour produire en très grandes quantité les masques, blouses et autres protections ou équipements permettant de limiter les contacts. Semblablement le télétravail a été généralisé dans tous les créneaux disponibles.
Aujourd’hui cependant il apparaît un revers de la médaille. Des dizaines de milliers de tonnes de déchets médicaux ont été accumulées, sans que rien n’ait été mis en place pour les récupérer sans créer d’autres nuisances. Il ne suffit pas en effet, dans les meilleurs des cas, de mettre le feu à ces déchets pour s’en débarrasser, l’opération produit des fumées toxiques très dangereuses. Le plus souvent les déchets finissent dans les rivières ou dans la mer avec des effets désastreux sur la faune et la flore. Les opérations de tris sélectifs et de destruction appropriée ont des coûts considérables et ne peuvent à ce jour être confiées à des machines. Nul n’a voulu les assumer.
Dans la perspective où à l’avenir apparaîtront de nouvelles pandémies, le laissez-faire serait inadmissible.
Pour en savoir plus
https://www.geo.fr/environnement/des-elephants-retrouves-morts-le-ventre-rempli-de-plastique-dans-une-decharge-du-sri-lanka-207929