La tribu américano-indienne des Shoshone, la plus nucléarisée de la planète

Les coûts humains de la mise au point des premières bombes atomiques américaines, destinées à répondre à celles d’Hiroshima et de Nagasaki, sont rarement évoqués. Ils furent cependant, et demeurent encore, considérables.

Les territoires dits de Shoshon s’étendent de la Death Valley dans le désert de Mojave jusqu’à Yellowstone Park dans le Wyoming. En 1951 le Pentagone y entrepris les premiers essais de la future bombe atomique américaine. Ceci fut fait sans considération de la vie des lndiens des Shoshon qui vivaient là depuis des siècles. Aujourd’hui certains des descendants de ces Indiens ont décidé de prendre la parole.

Ils rappellent que pendant 40 ans, 928 essais nucléaires furent conduits là, dont une centaine dans l’atmosphère avant d’être souterrains. Les retombés atomiques de ces essais ont été estimés à 620 kilotonnes, à comparer aux 20 kilotonnes des deux bombes japonaises. Des milliers d’Indiens ont été tués, des milliers d’autres ont développé des cancers et troubles divers. Washington a toujours refusé de faire l’inventaire de ces dégâts humains et à plus forte raison de les indemniser.

Des accidents se produisirent tel que celui dit de Mighty Oak en avril 1986 qui détruisirent des millions de dollars d’équipement et que les autorités présentèrent comme des retombées des recherches soviétiques.

Le Royaume-Uni a mené également 24 essais sur ce site tandis que la France en conduisit 210 en Algérie puis dans le Pacifique.

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