Sauf un improbable retour au bon sens, cette guerre est déjà en préparation. Dans un délai difficile à préciser mais qui ne devrait pas pas dépasser 2030, elle verra s’affronter la Russie avec ce que Poutine nomme l’Occident, terme correspondant à « Otan ». D’ores et déjà Poutine vient d’annoncer un réarmement massif. https://theduran.com/russia-bakhmut-advances-zelensky-us-trip-achieves-nothing-putin-announces-massive-rearmament/
La Chine serait très hostile à cette perspective, mais obligée de choisir une alliée, elle se rapprocherait de la Russie. Voir Entre la Chine et la Russie, un véritable rapprochement mais des différences stratégiques https://www.geo.fr/geopolitique/entre-la-chine-et-la-russie-un-veritable-rapprochement-mais-des-differences-strategiques-211763
L’Otan elle-même, hors les Etats-Unis, n’a guère de possibilité de choix. Comme le constate actuellement la France, le complexe militaro-industriel américain veut la guerre car sans les 800 milliards de dépenses militaires annuelles qu’engage sa préparation, il perdrait tout poids politique dans une Amérique en proie à la récession des dépenses civiles.
Cette guerre, de plus, sera nécessairement nucléaire. Elle ne signifiera pas sans doute l’emploi de missiles nucléaires intercontinentaux ICBM mais d’une large variété d’armes nucléaires décrites dans la dernière nuclear posture review américaine https://fas.org/blogs/security/2022/10/2022-nuclear-posture-review/ . Ces armes suffiraient à transformer en désert la moitié de la planète.
Vladimir Poutine, qu’il le veuille on non, devra suivre, sauf à voir la Russie disparaître de la carte.
Bonne année 2023