26/10/22. De plus en plus de méthane émis par l’homme

Alors que le méthane est reconnu comme un gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO2 et responsable d’environ 30% du réchauffement climatique, les quantité de méthane émises par l’homme ne cessent d’augmenter.

Installée dans la Station spatiale internationale, la mission EMIT de la NASA principalement destinée a observer les émissions de poussières terrestre dans l’atmosphère a identifié plus de 50 très gros émetteurs de ce gaz effet de serre,

https://earth.jpl.nasa.gov/emit/

Ainsi, dans l’Etat américain du Nouveau-Mexique, un panache long d’environ 3,3 kilomètres a été détecté au niveau de l’un des plus grands champs pétrolifères du monde. Il en est de même au Turkménistan. EMIT y a identifié douze panaches issus d’une infrastructure gazière et pétrolière à l’est de la ville portuaire de Hazar. Le vent soufflant vers l’ouest, certains de ces panaches s’étendent sur plus de 32 kilomètres. En Iran, au sud de Téhéran, un panache d’au moins 4,8 kilomètres a été observé, issu d’un complexe de traitement des déchets. Les décharges peuvent représenter une source majeure de méthane, celui-ci résultant alors de la décomposition.

Les scientifiques estiment que ces trois sites relâchent respectivement 50 400, 18 300 et 8500 kg de méthane par heure. Certains des panaches détectés «sont parmi les plus grands jamais vus», a déclaré dans un communiqué Andrew Thorpe, du Jet Propulsion Laboratory

EMIT est le premier d’une nouvelle classe de spectrographes imageurs destinés à observer la Terre Mais les méthodes de détection par satellite des fuites de méthane se sont déjà grandement développées ces dernières années.

Le méthane est responsable d’environ 30% du réchauffement de la planète. Même s’il reste beaucoup moins longtemps dans l’atmosphère que le CO2, il a un pouvoir de réchauffement 80 fois supérieur sur une période de 20 ans. Une réduction des émissions de méthane est ainsi cruciale pour permettre de respecter les objectifs de l’accord de Paris sur le climat.

En Inde on notera que le logiciel INAPH (Information Network on Animals Productivity and Health), créé par l’organisation indienne NDDB (National Dairy Development Board) répertorie 12 millions d’animaux et intervient auprès de 112 000 villages. Sur cette application, les éleveurs peuvent savoir en temps réel l’apport qu’ils doivent fournir à leurs vaches en matière de minéraux, de protéines et d’énergie. Ceci permet d’éviter une production de méthane excessive

Lors du Global Agenda for Sustainable Livestock Meeting, l’INAPH a ainsi enregistré une baisse des émissions de méthane de 12 à 15 % dans l’ensemble du pays. Il s’agit d’une amélioration de taille dans la préservation de l’environnement, l’Inde possédant la plus grande population de bétail au monde. 



Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :