16/10/2022.Coopération scientifique entre la Chine et la France

La coopération russo chinoire est très importante. Dans l’après-midi du 30 novembre 2021, le Premier ministre Li Keqiang avait coprésidé la 26e réunion régulière entre les chefs de gouvernement chinois et russe avec le Premier ministre russe Mikhail Mishustin par liaison vidéo au Grand Palais du Peuple.

Le vice-Premier ministre et président de la partie chinoise du Comité de coopération sur l’investissement sino-russe et du Comité de coopération énergétique sino-russe, Han Zheng, était présent.

Li Keqiang a affirmé que la Chine et la Russie étaient le plus grand voisin et partenaire mondial de l’autre, s’offrant mutuellement des opportunités de développement

Ceci est probable. Notons seulement que Li Kegiang a oublié la coopération franco-chinoise

Ces derniers mois, les commentateurs politiques européens avaient fini par se persuader que face à ce que l’on nomme désormais l’Occident (États-Unis et Europe), la Russie et la Chine avaient trop d’intérêts divergents pour s’allier afin de constituer un adversaire représentant une menace militaire unique. Dans cette optique, si Vladimir Poutine considérait l’Occident dans son ensemble comme l’adversaire à abattre, la Chine avait trop d’intérêts en Europe pour se faire de cette partie du monde un ennemi commun et définitif.

Ainsi selon les circonstance, la Chine pourra continuer à s’allier avec des partenaires occidentaux pour conduire des programmes de coopération. Il en est ainsi dans les domaines de la recherche scientifique.

Ces dernières années, concernant la France, les relations scientifiques entre la France et la Chine ont connu une véritable croissance, avec une augmentation des échanges de chercheurs et d’étudiants, et le développement de relations privilégiées dans le domaine de la santé notamment. On a reproché aux Chinois de procéder à de véritables opérations d’espionnage industriels, mais il a été remédié à cela. Par ailleurs, de plus en plus d’industriels français développent des capacités importantes de R&D en Chine

De son côté la Chine compte sur les européens et notamment les français pour l’aider à développer son grand programme de coopération économique dit des Nouvelles Routes de la Soie. Le ministère dit MoST coordonne la coopération dans le cadre de la commission mixte scientifique et technologique, avec les ministères français des affaires étrangères et de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette commission se réunit tous les deux ans pour définir les priorités.

Le MoST gère également le Programme de recherche avancée (PRA) qui a permis, depuis son démarrage en 1992, le lancement de près de 350 projets conjoints franco-chinois. Ce programme a favorisé la création d’un véritable réseau franco-chinois, qui implique chaque année plus de 400 chercheurs, et la mise en oeuvre du Collège doctoral franco-chinois, essentiel pour la coopération universitaire bilatérale.

· L’Académie des sciences de Chine (CAS) a, quant à elle, des accords de coopération avec plus de 70 institutions étrangères. Pour ce qui concerne la France, des accords ont été conclus notamment avec le CNRS, le CEA, l’INSERM, l’INRA, l’INRIA et l’Académie des sciences.

Les principaux laboratoires conjoints de la France avec la CAS sont les suivants :

– le laboratoire franco-chinois de recherche en informatique, automatique et mathématiques appliquées (LIAMA). Créé en 1997, ce laboratoire a beaucoup contribué au développement des coopérations avec la Chine dans le domaine des sciences et technologies de l’information et de la communication. Ses thèmes de recherche concernent notamment l’image, la vision et les sciences de la vie. Ses objectifs consistent à cibler un nombre limité de priorités et de projets, développer un laboratoire actif de renom scientifique international et obtenir du Gouvernement chinois le label « laboratoire clé d’Etat » ;

– le laboratoire franco-chinois sur la catalyse (LFCC), créé en 2000 par le CNRS et la société Total avec la Dalian Institute of Chemical Physics.

– par ailleurs, fin 2005, l’INRA et la CAS ont signé un accord pour la création d’un nouveau laboratoire conjoint sur les cellules embryonnaires des mammifères (le LABIOCEM). Des recherches communes seront ainsi développées dans le domaine de la transgénèse animale et des cellules souches. Cet accord est le fruit d’une coopération ancienne, qui a conduit, en 2003, au clonage du rat par des équipes franco-chinoises.

– enfin, l’Institut Pasteur de Shanghai – Académie des sciences de Chine résulte de la collaboration entre la France et la CAS. Cet Institut a été, inauguré en 2004. Ses domaines de recherche concernent les maladies infectieuses, en particulier dans les domaines de la virologie, l’immunologie, l’épidémiologie et la vaccinologie, ainsi que l’exploration des principes actifs de la médecine traditionnelle chinoise.

L’institut s’appuie sur l’expérience reconnue de l’Institut Pasteur dans les domaines de la recherche biomédicale, de la santé publique et de l’enseignement, l’accent étant mis sur la réponse aux besoins exprimés par la Chine dans le domaine des maladies endémiques et émergentes dont le COVID.

Dans le domaine de la défense, la Chine a des projets très avancés, cencernant tant les missiles que les lance-missiles furtifs .Elle a des contacts avec la France. Nous n’en parlerons pas ici.ahttps://www.fmprc.gov.cn/fra/gjhdq/xo/1706/1708/202112/t20211202_10461116.html#:~:text=La%20Russie%20est%20pr%C3%AAte%20%C3%A0,%2C%20l’aviation%2C%20l‘.

Enfin le programme chinois d’exploration lunaire connu sous le nom de Programme Chang’e, mené par la CNSA, l’agence spatiale chinoise, a pour but l’étude et l’exploration de la Lune par des robots, puis, à l’horizon 2025-2030, par des missions spatiales habitées. Ce programme s’est concrétisé, jusqu’en 2019, par le lancement grâce à des fusées Longue Marche de trois sondes spatiales Chang’e ‘depuis 2007, l’atterrissage d’un robot explorateur en 2013 et la mission Chang’e 4, qui est la première mission humaine à se poser sur la face cachée de la Lune.

Ce programme permet à la Chine de développer et de maîtriser des technologies clés dans le domaine astronautique telles que le contrôle de trajectoire orbitale, le contrôle d’attitude ou les communications longue-portée. Là encore, des contacts se font avec la France.

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