Il n’existe pas aujourd’hui de pays au monde qui puissent se passer de gazoducs ou oléoducs, soit pour transporter en interne le gaz qu’ils produisent ou utilisent, soit pour importer le gaz qu’ils ne produisent pas ou exporter celui qu’ils produisent en excès. Ces gazoducs sont soit terrestres soit sous- marins. Poser ou réparer des gazoducs terrestres ne pose pas de problèmes particuliers sauf s’ils traversent des pays hostiles.
Ce n’est pas le cas des gazoducs sous-marins, dès qu’ils atteignent une profondeur de quelques mètres. Ils exigent des installations terrestres et flottantes considérables. L’utilisation de drones sous-marins de plus en plus envisagée ne résoudra pas toutes difficultés.
Concernant la réparation des fuites de méthane qui affectent aujourd’hui Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique il faudrait selon les ingénieurs couper une section des pipelines, puis la changer en ressoudant le tout. Dans la réalité, l’opération serait plus compliquée. Elle exigerait d’intervenir entre 40m et 80m de profondeur, avec des infrastructures équivalentes à celles qui ont été utilisées lors de la construction des gazoducs.
Les Pays ou organisations dites terroristes qui auraient provoqué ces fuites ont du affronter des difficultés de même nature, rendues plus difficiles par la nécessité d’opérer discrètement dans des aires maritimes sensibles soumises à une surveillance constante, y compris satellitaire, de tous les pays concernés. Pourquoi n’auraient-ils pas été repérés?
Note
En réponse cette question on lira une analyse de Thierry Meyssan en date du 4/10/2022
https://www.voltairenet.org/article218154.html
Les deux explications se complètent