Le pixel est une unité de mesure. Appelé px, il signifie picture element. Il permet de mesurer la qualité d’une image numérique sur ordinateur ou télévision par exemple. Le pixel a généralement une forme rectangulaire ou carrée. Il contient des informations concernant les nuances de couleurs, leur nombre, mais aussi la transparence ou la texture. Plus une image contient de pixels et de couleurs, plus sa résolution sera haute et sa qualité élevée. Dépixéliser une image consiste au contraire à faire apparaître les pixels qui la compose
Aujourd’hui Rana Adhikari, professeur de physique à Caltech, propose de considérer l’univers dans lequel nous vivons comme composé d’un nombre considérable de petits unités qu’il appelle des pixels d’espace-temps. Ils seraient si petits qu’à leur échelle un atome prendrait la taille de la Voie Lactée.
Cette hypothèse permettrait de mieux comprendre le concept de gravitation quantique. Celle-ci ambitionne d’unifier le monde macroscopique de la gravitation et le monde microscopique de la physique quantique. A la base de cette approche se pose la question de savoir si l’espace-temps pourrait être « dépixélisé » de façon à faire apparaître les particules, déjà nommées gravitons, qui le composent.
Dans ce but Kathryn Zurek professeure de Physique théorique a mis en place un projet pluridisciplinaire nommé Quantum gRavity and Its Observational Signatures (QuRIOS). Son objectif est de rechercher s’il existerait des façons expérimentales permettant de relier la gravitation quantique avec le monde dans lequel nous vivons.
Il ne s’agirait pas de détecter , à supposer qu’ils existent, des pixels d’espace-temps, tâche aujourd’hui impossible, mais les relations entre ces pixels qui seraient éventuellement observables.
Pour en savoir plus, voir
https://magazine.caltech.edu/post/quantum-gravity
ainsi que
Quantum gRavity and Its Observational Signatures QuRIOS).