10/02/2022 Relance du nucléaire en France

On peut penser que par l’annonce à Belfort d’une relance du programme français de centrales nucléaires, Emmanuel Macron a considérablement augmenté le nombre de ceux qui voteront pour lui lors des prochaines élections présidentielles.

En effet, une grande majorité de citoyens considèrent que le parc français de réacteurs constituent un atout inestimable dans un monde où, malgré certaines économies, les besoins en électricité ne cessent de croître. De plus, alors que l’emploi s’est fait plus rare, le maintien sur chaque site d’équipes très qualifiées est apprécié à sa juste valeur. A cet égard, la fermeture de la centrale alsacienne de Fessenheim, alors qu’elle aurait pu sans risques rester en activité au moins 10 ans de plus, était considéré comme une faute grave.

Concernant les énergies renouvelables, notamment dans le solaire et l’hydro-électricité, Emmanuel Macron a voulu rassurer en affirmant que les investissements seraient poursuivis. Mais la crainte de voir les campagnes françaises se couvrir d’éoliennes et les côtes se garnir de générateurs sous-marins, s’est dissipée – toutes solution dont le coût industriel et environnemental sera considérable.

On rappellera que le gestionnaire de Réseau de Transport d’Electricité RTE dans une étude qui détaille les chemins possibles pour atteindre la neutralité carbone en 2050, intitulée « Futurs énergétiques 2050 », a présenté deux scénarios. Le premier (dit N2) escompte le lancement d’un programme « ambitieux » et « rapide » de construction de nouveaux réacteurs, à raison d’une paire tous les trois ans à partir de 2035 pour atteindre 14 nouveaux réacteurs EPR à l’horizon 2050. Le deuxième (N03) table sur une mise en chantier encore plus volontariste, avec 14 réacteurs EPR et quelques mini-réacteurs de type SMR pour atteindre « un mix de production reposant à parts égales sur les renouvelables et le nucléaire à l’horizon 2050 ». Ce scénario repose toutefois sur l’hypothèse d’une prolongation très large de la durée de vie des réacteurs existants, et d’un approvisionnement en uranium sans aléas diplomatiques.

Concernant les énergies renouvelables, notamment dans le solaire et l’hydro-électricité, Emmanuel Macron a voulu rassurer en affirmant que les investissements seraient poursuivis. Mais la crainte de voir les campagnes françaises se couvrir d’éoliennes et les côtes se garnir de générateurs sous-marins, s’est dissipée – toutes solutions dont le coût industriel et environnemental serait considérable.

Ajoutons que la relance du nucléaire de fission permettra en parallèle à la France d’investir davantage dans le nucléaire de fusion grâce à des ressources accrues notamment au plan humain.





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