L’Allemagne a depuis plusieurs années refusé de se doter de centrales électriques nucléaire sur le modèle français. Elle a toujours affirmé que ce seraient des centrales à pétrole et à gaz qui pourraient satisfaire ses besoins.
Mais ce choix la met sous la dépendance du gaz sibérien qui lui arrive par gazlines, du fait qu’elle n’a pas de ressources en gaz suffisantes.
De ce fait, lors de la crise actuelle avec la Russie concernant la question de l’Ukraine que Washington accuse Moscou de vouloir envahir militairement, l’Allemagne s’est montrée très réticente face à la perspective de sanctionner économiquement Moscou, notamment en cessant de lui acheter son gaz.
A Berlin, le 11 janvier dernier, le ministre de économie allemand a révélé que Berlin n’avait de réserve en gaz que pour 17 jours. Or les arrivées de gaz russe ont cessé depuis le 21 décembre et le fournisseur russe Gazprom a renoncé pour le moment à pomper du gaz vers l’Allemagne en utilisant le pipeline Yamal.
De fait, comment sanctionner un pays comme la Russie qui dispose de ressources minières et gazières considérables et des réserves en dollars dépassant 650 milliards.