La fraude à l’assurance maladie en France.

Les syndicats de fonctionnaires des finances en France estiment que la fraude fiscale annuelle est de 100 milliards. Par définition, cette fraude est difficile à connaître, les fraudeurs ne se déclarant évidemment pas. On rappellera que les recettes du budget général en France se sont établies en 2021 à quelques 230 milliards

Cette fraude fiscale est à rapprocher de celle que l’on nomme la fraude sociale, ou fraude aux prestations sociales. Ainsi un individu se déclare malade alors qu’il ne l’est et se fait rembourser des traitements réels ou fictifs auquel sinon il n’aurait pas droit.

Dans son récent ouvrage Cartel des Fraudes, le juge Charles Prats estime que, selon un récent sondage conduit par Harris Interactive, 40% des citoyens ne se livrant pas à la fraude estiment que la priorité dans la lutte contre la fraude aux finances publiques doit porter sur les prestations sociales. Il existerait 8,2 millions d’assurés fantômes en France inscrits à l’assurance maladie.

Charles Prats ne l’écrit pas. Mais les services de l’assurance maladie constaterai fréquemment que ces fraudeurs sont des immigrés récents, venus en France pour bénéficier de la générosité de ses régimes de sécurité sociale. Celle-ci est d’ailleurs vantée par les passeurs clandestins pour se donner des clients en vue de passages maritimes souvent risqués.

Le plus vite possible vacciner le monde entier

Face à la pandémie du Cov19 qui à ce jour ne faiblit pas, avec de nouveaux variants qui apparaissent régulièrement, la nécessité de vacciner n’est plus discutées, sauf par quelques idéologues.

Mais vacciner n’a de sens que si nul, dans un délai de temps raisonnable, n’échappe aux vaccins. Ce terme signifie le monde entier. Il ne suffit pas de vacciner les populations des pays riches si celles des pays pauvres échappent aux vaccins. Or si les problèmes, ne fut-ce que d’ intendance, sont déjà redoutables dans les premiers, ils paraissent presque insolubles dans les seconds.

Il en résulte que si prochainement toutes les populations vaccinables le seront dans les pays occidentaux ou dans certains pays asiatiques riches, ce ne sera pas le cas dans le reste du monde. On laissera les pays en développement produire des vaccins peu fiables au regard d’un virus agressif inédit, dont on ne sais toujours pas grand-chose.

Pourrait-on faire mieux dans les prochains mois. Il faudrait d’abord accélérer les recherches dans les pays riches. Dans ce cas, il faudrait mobiliser les moyens des laboratoires publics et ne pas laisser Big Pharma monopoliser les recherches.

Mais il faudra faire plus. Il faudra d’urgence que les laboratoires pharmaceutiques occidentaux effectuent non seulement un transfert de compétences pour aider le Sud, mais également dès à présent, trouvent des collaborateurs locaux qui permettent un développement du secteur en comprenant mieux les blocages sur place. L’OMS, elle-même, cherche désormais à constituer une coalition entre plusieurs pays, selon un axe Nord-Sud, pour accélérer la distribution.

Quant au long terme, le Sud patine en matière de production, distribution, mais également de détection. En tardant à identifier les variants, on se retrouve avec un Omicron partout. Certains laboratoires européens sont déjà en train d’implanter des laboratoires de «découverte», qui font de la recherche moléculaire afin d’aider les pays sous-développés à mieux anticiper les futures épidémies. L’objectif est de permettre ainsi aux laboratoires de ces pays une certaine autonomie. S’ils s’en sortent, comme en Inde notamment, ce ne pourra être que bénéfique pour tous. C’est cette stratégie globale de santé publique qu’il faut soutenir, la «global public health», qu’il faut dorénavant renforcer partout sur la planète. 


Sur ces points, on consultera RT-France :

https://francais.rt.com/opinions/94253-ecarts-vaccination-nord-sud-qui-doivent-etre-combles-urgence-sebastien-boussois

Les migrants sont des héros. Dans quel monde vit le pape?

Dans une interview publiée le 13 janvier, le pape François a rendu hommage aux parents fuyant les conflits pour sauver leurs enfants et que les Etats européens hésitent de plus en plus à recevoir.

« Je pense à de nombreux pères, à de nombreuses mères, à de nombreuses familles qui fuient les guerres, qui sont repoussées aux frontières de l’Europe et pas seulement, et qui vivent des situations de douleur, d’injustice et que personne ne prend au sérieux». Il les a qualifié de «héros». 

Le pape va ramener 50 migrants de Chypre en Italie, a-t-il déclaré dans une interview à l’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican. Très vraisemblablement ces migrants ne seront pas accueilli au Vatican, où cependant les ressources ne manquent pas. Le pape va les remettre aux bons soins du gouvernement italien, comme si l’Italie ne croulait pas déjà sous le poids des migrations.

Faudrait-il rappeler au pape que les gouvernements islamiques qui sont en guerre avec l’occident ne se cachent pas de vouloir utiliser les millions de réfugiés provenant des conflits au Moyen Orient comme des moyens de chantage.

Plus généralement, le pape semble ignorer qu’avec le réchauffement climatique un bon pourcentage des quelques centaines de millions d’habitants actuels du continent africain migreront spontanément vers l’Europe. Il sera impossible de les arrêter aux frontières, même avec des mitrailleuses. S’ils forcent cependant le passage, comme prévisible, c’est là que le pape pourra parler légitimement parler de héros. L’héroïsme du désespoir.

Les essais américains de guerre biologique au Kazahkstan.

L’apparition soudaine du virus Cov 19 dans la région de Wuhan, en Chine, reste encore inexpliquée. S’agissait-il d’une mutation naturelle survenant dans un virus jusqu’ici inoffensif ou d’une fuite provenant d’un laboratoire chinois spécialisé dans la mise au point d’armes biologiques sur financement du Pentagone.

Cette dernière hypothèse est aujourd’hui la plus probable compte tenu d’un événement venant de se produire au Kazahkstan. Le ministre Kazahk de la santé vient de publier un communiqué démentant les information selon lesquelles des individus refusant de préciser leur identité auraient découvert un laboratoire spécialisé dans la guerre biologique situé près de la ville kazahk d’Almaty. Des personnels revêtus d’équipement complets de protection y travaillaient pour faire face à une fuite d’agents hautement pathogènes. Selon le ministre, cette fuite ne serait pas possible compte tenu du fait que ce laboratoire serait totalement protégé.

Cet événement est à rapprocher du fait que depuis la fin des années 1990 Moscou avait plusieurs fois signalé que des partenariats en matière de guerre biologique entre laboratoires américains et laboratoires des anciennes républiques soviétiques représentaient un danger pour la Russie. Ces accords visaient en principe à limiter les recherche en matière de guerre biologique, mais selon Moscou, ils avaient un objectif contraire. Il s’agissait pour le Pentagone de se construire un potentiel en matière d’armes biologiques visant des adversaires principalement asiatiques.

En 2018, le Major General Igor Kirillov, commandant des unités de défense russe en matière radiologique, chimique et biologique avait remarqué que les laboratoires du Pentagone en ce domaine se trouvaient près des frontières de la Russie et de la Chine.

Le partenariat américano-kazakh remonte à 2003. Il s’est agi d’étudier des agents responsables notamment de l’anthrax, de la tularémie, de la peste, de la grippe aviaire ou de la brucellose. Le Pentagone avait retenu d’intéressant éléments de ces recherche destinées à préparer de futures guerres biologiques.

Mais pourquoi conduire de telles recherches au Kazakhstan et non aux Etats-Unis. La raison est simple et le Pentagone ne s’en est pas cache pas. Il s’agit d’expérimenter sur des individus issus de populations asiatiques. A tort ou à raison, le Pentagone estime que leur génome est différent de celui des occidentaux. Si l’on utilisait contre eux des armes biologiques, il faudrait que ces armes soient exactement adaptées à ces génomes

Pour le même raison, le Pentagone avait choisi de conduire des recherches sur le Covid en Chine, à Wuhan, en expérimentant sur des sujets chinois. Depuis, le Covid 19 issu de ces recherches s’est révélé hautement adaptatifs. Les anglo-saxons n’y échappent pas. Au contraire.

Pour en savoir plus, voir https://www.indianpunchline.com/kazakhstan-turns-into-graveyard-for-us-diplomacy/

La tribu américano-indienne des Shoshone, la plus nucléarisée de la planète

Les coûts humains de la mise au point des premières bombes atomiques américaines, destinées à répondre à celles d’Hiroshima et de Nagasaki, sont rarement évoqués. Ils furent cependant, et demeurent encore, considérables.

Les territoires dits de Shoshon s’étendent de la Death Valley dans le désert de Mojave jusqu’à Yellowstone Park dans le Wyoming. En 1951 le Pentagone y entrepris les premiers essais de la future bombe atomique américaine. Ceci fut fait sans considération de la vie des lndiens des Shoshon qui vivaient là depuis des siècles. Aujourd’hui certains des descendants de ces Indiens ont décidé de prendre la parole.

Ils rappellent que pendant 40 ans, 928 essais nucléaires furent conduits là, dont une centaine dans l’atmosphère avant d’être souterrains. Les retombés atomiques de ces essais ont été estimés à 620 kilotonnes, à comparer aux 20 kilotonnes des deux bombes japonaises. Des milliers d’Indiens ont été tués, des milliers d’autres ont développé des cancers et troubles divers. Washington a toujours refusé de faire l’inventaire de ces dégâts humains et à plus forte raison de les indemniser.

Des accidents se produisirent tel que celui dit de Mighty Oak en avril 1986 qui détruisirent des millions de dollars d’équipement et que les autorités présentèrent comme des retombées des recherches soviétiques.

Le Royaume-Uni a mené également 24 essais sur ce site tandis que la France en conduisit 210 en Algérie puis dans le Pacifique.

La police aux États-Unis

Les service de police aux Etats-unis (American law enforcement agencies) ne disposent pas d’un statut protecteur comparable à celui de leurs homologues en France, qu’il s’agisse de la police nationale ou des diverses polices départementales ou municipales. 

Ceci est particulièrement ressenti dans un pays, les Etats-Unis, où la répression des émeutes provoquées par le mouvement BLM (Blacks Lives Matter ) ou la lutte contre le Covid impose à la police d’intervenir dans des domaines ne relevant pas de ses compétences traditionnelles.

C’est ainsi que les traitements et salaires des policiers se trouvent de plus en plus souvent réduits au prétexte d’économies budgétaires imposées par les conseils municipaux (city councils).

Il en résulte que la police trouvent de moins en moins de candidats qualifiés pour compenser les manques d’effectifs. Par ailleurs, des campagnes sur le thème « defund the police » (diminuer pour économies les ressources budgétaires allouées aux services de police) ont de plus en plus de succès. Il en résulte que ces services recrutent des individus aux passés douteux, qui normalement n’auraient rien à faire dans la police.

Comme il fallait s’y attendre également, les nouvelles organisations terroristes se référant à l’islamisme ont compris récemment qu’elles pouvaient faire entrer dans les services de police des candidats décidés à organiser ou faciliter des attentats de toutes natures.

Il sera bien temps alors de décider d’augmenter de quelques dollars les traitements des policiers.

Joe Biden ne pourra pas déstabiliser l’Ethiopie.

L’Ethiopie est un pays jusqu’ici relativement indépendant de l’influence économique et militaire américaine. Sa situation géographique à la Corne de l’Afrique lui avait jusqu’ici permis de protéger de celle-ci les Etats voisins, dont l’Erythrée et le Kenya, sans mentionner d’autres Etats plus petits et mal connus en Europe tel le Soudan et la Somalie.

Pour Washington, cette indépendance était devenue intolérable. Il risquait de perdre le contrôle de la Mer Rouge qui relie l’Océan Indien et le canal de Suez. Aussi depuis plusieurs années déjà, la CIA américaine avait financé et équipé militairement le TPLF, Tigray Peoples Liberation Front, lequel conduit une rébellion armée contre les présidents de l’Ethiopie et de l’Erythrée (voir CounterPunch  Ethiopia Conflict by US Design). Ces derniers ne sont pas nécessairement alliés, mais ils ont des intérêts communs dans une participation au grand projet chinois dit BRI ou Belt and Road Initiative.

La BRI est un programme économique en principe sans implications militaires, mais pour Washington la BRI marque une entrée de la Chine dans les Etats de la corne de l’Afrique jusqu’ici soumis depuis le départ de la France à leur influence exclusive. Ils s’y opposeront par tous les moyens possibles. La participation de l’Ethiopie à ce programme serait pour eux une défaite importante, notamment face à la Chine.

De son côté la diplomatie chinoise vise à étendre le nombre des Etats membres de la BRI. L’appui politique chinois affaiblira nécessairement l’influence de ce proxy américain qu’est le TPLF.

Pour le moment, la seule arme de Joe Biden contre le premier ministre éthiopien Aby Ahmed est de lui refuser l’entrée dans un marché commun régional piloté par Washington dit U.S. African Growth and Opportunity Act (AGOA).

La Russie menace-t-elle militairement l’Ukraine ?

On pourrait le penser, en constatant l’importance des moyens militaires russes déployés aujourd’hui à la frontière russo-ukrainienne. Cependant, jamais à lui seul, Vladimir Poutine n’envisagerait une quelconque action militaire contre l’Ukraine.

La raison en paraît évidente. Certes en septembre 2020, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a approuvé la nouvelle stratégie de sécurité nationale de l’Ukraine, qui prévoit le développement du Partenariat spécifique OTAN-Ukraine en vue d’une adhésion du pays à l’Organisation. Mais attaquer l’Ukraine serait pour Moscou s’en prendre directement à l’Otan, c’est-à-dire de facto aux Etats-Unis, ce qui serait impensable.

A l’inverse, il n’est pas exclu que Volodymyr Zelenski décide de son propre chef d’engager une action militaire contre la Russie, ne fut-ce que pour se donner de l’importance au sein de l’Alliance atlantique. Il est normal que Poutine se tienne prêt dans ce cas à répondre à une telle offensive.

On apprend que le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a confirmé la tenue, le 30 décembre, d’un entretien téléphonique entre les présidents russe et américain, à quelques jours des négociations entre les deux pays prévues le 10 janvier à Genèv. Dmitri Peskov a annoncé la tenue le 30 décembre d’un entretien par téléphone entre Vladimir Poutine et Joe Biden, confirmant les propos d’une porte-parole de la Maison Blanche chargée des questions de sécurité. Selon Washington, le président américain présentera à son homologue russe «une voie diplomatique» sur les tensions en Ukraine.

L’entretien entre les présidents russe et américain survient à quelques jours des négociations entre les deux pays prévues le 10 janvier à Genève afin notamment d’apaiser les tensions autour de l’Ukraine.  La Russie, qui affirme de son côté vouloir assurer sa sécurité face à des «provocations» de Kiev et des Occidentaux, a présenté le 17 décembre deux projets de traités, l’un destiné aux Etats-Unis et l’autre à l’OTAN, résumant ses demandes pour une désescalade.

Dans ces textes, la Russie propose en particulier un engagement de l’OTAN à ne pas s’étendre davantage à l’est, aux frontières de la Fédération russe. Washington s’est dit «prêt à discuter» de ce dossier, soulignant  comprendre «certaines choses que les Russes savent inacceptables». D’autres dossiers seront également abordés à l’instar des traités sur le contrôle des armements nucléaires.

Annalena Baerbock

Première rencontre ce jeudi entre le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, et Annalena Baerbock, la nouvelle ministre allemande des Affaires étrangères

A peine entrée en fonction, la ministre issue du parti « Les Verts » a choisi Paris pour son premier déplacement officiel, une tradition :

« Paris, comme premier déplacement, c’est plus qu’une tradition. C’est une préoccupation importante pour moi personnellement, car l’Allemagne n’a pas d’amis plus proches que la France. Non seulement en terme de relation et d’amitié franco-allemande, mais aussi parce que l’Europe est le pivot de la politique étrangère allemande », a déclaré Annalena Baerbock.

L’Allemagne n’a pas d’amis plus proches que la France.

Annalena Baerbock 

Ministre allemande des Affaires étrangères

Un moyen-porteur russe.

La Russie n’entend pas laisser à Airbus et Boeing le monopole du marché des moyens-porteurs indispensables pour les vols intérieurs. Aujourd’hui le gouvernement a officiellement présenté le prototype d’un appareil nommé Irkut MC-21.

Celui-ci vient de recevoir son « type certificate » l’autorisant à être produit en série. Diverses « sanctions » américaines avaient retardé sa fabrication, frappant notamment l’entreprise AeroComposite. Conçu à la fin des années 2000, l’avion vise à remplacer le TU-154 soviétique. Il fait largement appel à des matériaux composites plus résistants et plus légers que les alliages traditionnels.

On remarquera que ni Airbus ni Boeing n’ont produit des appareils de cette classe depuis des années. L’avion est présenté comme ne pouvant avoir le moindre rôle militaire.

Progressivement les moteurs américains Pratt and Whitney devraient être remplacés par des moteurs russes, ainsi que la plupart des instrumentations électroniques. Le ministre russe de l’industrie Denis Manturof voit dans le PD-14 un appareil capable de concurrencer avec succès ses concurrents Airbus et et Boeing sur un certain nombre de marchés mondiaux.