06/11/22 A la recherche d’OVNIS venus de nulle part

On apprend fin octobre 2022 que la NASA américaine a nommé 16 experts indépendants (professeurs, astronautes, journalistes scientifiques et océanographes) afin d’enquêter sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, les PAN dits aussi OVNIS.

La formation de ce groupe d’étude de la NASA intervient après que plusieurs images sur ce sujet aient circulé dans les médias dont notamment en 2020 des vidéos déclassifiées d’archives de la Marine américaine et après la constitution par le ministère de la Défense américain du groupe UAPTF (Unidentified Aerial Phenomena Task Force) puis en juillet 2022 la création de l’AARO (All-domain Anomaly Resolution Office) : le bureau de résolution des anomalies pour tous les domaines, dépendant du ministère de la défense.

Ces travaux intéressent tout particulièrement le GEIPAN (Groupe d’Étude et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés), service du Centre National d’Études Spatiales (CNES), qui enquête en France sur les PAN sur le territoire français depuis 45 ans. Le GEIPAN a été invité à présenter ses activités et ses méthodes de travail devant le groupe indépendant de travail sur les PAN piloté par la NASA.

Créé en 1977 par le CNES, le GEIPAN est constitué d’une équipe de 4 personnes, en charge du recueil des témoignages, des enquêtes, des publications des études, de l’informatique et du pilotage de la structure. C’est un service technique du CNES qui travaille avec des personnels, des compétences et des facilités externes : une vingtaine d’enquêteurs et une vingtaine d’experts tous externes au CNES ainsi que de nombreux partenaires institutionnels (Armée de l’air, Gendarmerie nationale, Police nationale, CNRS, Météo-France, Aviation Civile).

En l’état actuel des connaissances scientifiques, tant en cosmologie que dans les sciences du vivant, l’hypothèse selon laquelle des organismes vivants, terrestres ou extraterrestres encore inconnus, pourraient patrouiller dans l’environnement de la Terre et disposeraient de technologies leur permettant à l’occasion de s’y manifester, relève de l’imagination. Qu’elle semble prise au sérieux par des administrations qui se plaignent non sans raisons du manque de moyens dans des domaines plus vitaux paraît incroyable, sauf à penser que ce soit une façon pour ces organismes de faire parler d’eux avant les prochaines conférences budgétaires.

Par contre, l’hypothèse selon laquelle des formes de vie très primitives aient pu exister il y a des milliards d’années sur les planètes dites habitables du système solaire mérite d’être étudiées très sérieusement. Il en est de même de l’hypothèse plus improbable selon laquelle des comètes ou autres météores aient pu en importer sur la Terre en provenance de l’extérieur du système solaire sans que le froid et le manque d’oxygène ne les détruise. Mais on ne voit pas comment de tels organismes vivant primitifs auraient eu le temps depuis leur apparition d’élaborer des civilisations techno-scientifiques suffisamment avancées pour construire des PAN capables d’explorer la Terre sans avoir été détectés jusqu’à ce jour.

Si des enquêtes scientifiques devaient avoir lieu, elles devraient rechercher dans le cortex cérébral supérieur de ceux qui croient aujourd’hui aux PAN l’organisation neurologique responsable de telles croyances.

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