Dans une interview publiée le 13 janvier, le pape François a rendu hommage aux parents fuyant les conflits pour sauver leurs enfants et que les Etats européens hésitent de plus en plus à recevoir.
« Je pense à de nombreux pères, à de nombreuses mères, à de nombreuses familles qui fuient les guerres, qui sont repoussées aux frontières de l’Europe et pas seulement, et qui vivent des situations de douleur, d’injustice et que personne ne prend au sérieux». Il les a qualifié de «héros».
Le pape va ramener 50 migrants de Chypre en Italie, a-t-il déclaré dans une interview à l’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican. Très vraisemblablement ces migrants ne seront pas accueilli au Vatican, où cependant les ressources ne manquent pas. Le pape va les remettre aux bons soins du gouvernement italien, comme si l’Italie ne croulait pas déjà sous le poids des migrations.
Faudrait-il rappeler au pape que les gouvernements islamiques qui sont en guerre avec l’occident ne se cachent pas de vouloir utiliser les millions de réfugiés provenant des conflits au Moyen Orient comme des moyens de chantage.
Plus généralement, le pape semble ignorer qu’avec le réchauffement climatique un bon pourcentage des quelques centaines de millions d’habitants actuels du continent africain migreront spontanément vers l’Europe. Il sera impossible de les arrêter aux frontières, même avec des mitrailleuses. S’ils forcent cependant le passage, comme prévisible, c’est là que le pape pourra parler légitimement parler de héros. L’héroïsme du désespoir.