L’Allemagne d’aujourd’hui est généralement considérée en France comme définitivement protégée d’une résurgence du nazisme tel que celui qui avait soutenu Adolf Hitler jusqu’à sa mort.
On y trouve certes un nombre important de mouvements et partis d’extrême-droite, plus nombreux sans doute qu’en France, mais il y manque, croit-on, un chef fédérateur et charismatique susceptible de représenter une alternative sérieuse au centre-droit et à la droite allemande.
Mais peut-être est-ce juger trop vite? Le parcours politique et les ambitions d’un certain Götz Kubitschek, encore pratiquement ignoré en France, devraient donner à réfléchir.
Il s’agit d’un activiste d’extrême droite, journaliste et éditeur. Né en 1970, il a toujours affiché des positions dites ethnocentristes (pour ne pas dire racistes) et est des plus importants protagonistes de la Neue Rechte (nouvelle droite ) allemande.
Il fait partie du comité de rédaction du journal d’extrême-droite Junge Freiheit. Il a été un des fondateur d’un think-tank Institut für Staatspolitik qui approfondi les idées de cette mouvance.
Depuis 2002, il est le directeur de la maison d’édition d’extrême-droite Antaios, et depuis 2003 le rédacteur en chef du journal Sezession et du blog Sezession im Netz.
Il a participé au lancement de plusieurs campagne politiques reprenant ces idées, telles que Konservativ-Subversive Aktion (KSA) et Ein Prozent für unser Land. Enfin il est un des inspirateur du mouvement anti-islamique PEGIDA Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes
Il bénéficie de nombreux soutiens qui souhaiteraient semble-t-il se regrouper sous son égide. Loin de les décourager, manifestement il les encourage.
Jusqu’ici pratiquement inconnu en France, il est très populaire aux Etats-Unis parmi les mouvements germanophiles.