25/04/2024 Les capitulations industrielles françaises récentes

Le projet ASTRID

Astrid ou ASTRID (acronyme de l’anglais Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration) est un projet de prototype de réacteur nucléaire français de quatrième génération, de type réacteur rapide refroidi au sodium, porté par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) dans les années 2010 et arrêté en 2019.

À la suite des réacteurs expérimentaux RapsodiePhénix (250 MWe) et Superphénix (1 240 MWe), le projet Astrid, prototype de puissance intermédiaire (600 MWe), vise à démontrer la possibilité d’un passage au stade industriel de la filière des réacteurs à neutrons rapides au sodium. Le projet est alors présenté comme « doté des meilleurs standards de sûreté du moment ». Il doit tirer « de la ressource disponible cent fois plus d’énergie que ne le font les réacteurs actuellement déployés sur le parc nucléaire français », constitué uniquement de réacteurs à eau pressurisée. Il utilise, pour ce faire, « comme matières premières, les énormes stocks d’uranium 238 constitués par l’exploitation du parc EDF durant des décennies, ainsi que le plutonium extrait des combustibles usés ».

S’inscrivant, au-delà d’une perspective historique d’indépendance énergétique, dans un objectif de durabilité, Astrid vise à permettre non seulement d’économiser les ressources fissiles en valorisant l’uranium 238 et en multi-recyclant le plutonium, mais aussi à réduire la quantité de déchets nucléaires à vie longue en incinérant les actinides mineurs. La construction du réacteur Astrid doit ainsi s’accompagner de la mise en service d’un nouvel atelier spécialisé de fabrication de combustible MOx à l’usine de La Hague.
Cf Wikipedia

Le coût du projet est estimé à plus de cinq milliards d’euros. La décision politique de cet investissement et sa rentabilité, comme pour tout projet de cette envergure, suscitent des controverses.

Du fait de contraintes budgétaires, le CEA propose en 2018 de réduire la puissance du réacteur à 100–200 MWe, puis abandonne le projet en 2019. L’organisme précise que « le projet de construction d’un réacteur prototype n’est pas prévu à court ou moyen terme ». Il envisage plutôt de s’en occuper « dans la deuxième moitié du siècle.

Le char Leclerc 

Il s’agit d’un un char de combat français de troisième génération. Il est fabriqué à l’arsenal de Roanne par GIAT Industries, devenu Nexter, jusqu’en juillet 2008. Il a été nommé en l’honneur du maréchal Leclerc.

Malgré une mise au point longue, il devient l’unique char de combat des forces blindées françaises, permettant d’assurer la relève des AMX-30 B, AMX-30 B2 et AMX-30 Brenus (les AMX-32 et AMX-40 étant développés pour l’exportation commerciale). Bien que prévu à l’origine pour contrer les divisions blindées du pacte de Varsovie (URSS), il est utilisé depuis 30 ans comme fer de lance dans des opérations de dissuasion, de maintien de la paix de l’ONU, expéditionnaires (OPEX) ou dans des manoeuvres de l’OTAN.

Suivant plusieurs programmes de rénovation et de modernisation, dont le programme Scorpion, il est prévu qu’il reste en service jusqu’en 2040. Il devrait être alors remplacé par le futur SPCT (Système Principal de Combat Terrestre, MGCS en anglais), qui devrait être franco-allemand et de 4e génération (cf Wikipedia)

La France devrait faire plus pour le proposer en Europe et dans le reste du monde

Un nouveau supersonique long-courrier civil (Nouveau Concorde)

La France a conservé les moyens industriels et le savoir faire pour se donner une mise à jour sécurisée du légendaire Concorde. Il pourrait s’agir d’un programme voisin de celui de la firme américaine Boom Supersonic qui a présenté au dernier Salon du Bourget son démonstrateur  XB-1 surnommé « Baby Boom ». Il effectuera un vol inaugural en 2025. Selon ses concepteurs, il devrait être l’ avion civil le plus rapide du monde.

Les drones de surveillance et d’attaque

Dans ce domaine en pleine expansion, la France n’a pour le moment à proposer que le drone MALE  AAROK Destiné à  la guerre de 3ème dimension, ce dernier vise ainsi à faire entrer la France dans le combat de haute intensité de nouvelle génération.

Cet appareil est certainement excellent mais il sera loin de combler le besoin, sur le champ de bataille comme dans le domaine civil, de drones de toutes espèces, notamment quadricoptères.

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