On peut s’étonner des erreurs accumulées depuis 3 ans par Vladimir Poutine dans la conduite de son opération militaire spéciale en Ukraine. Celle-ci avait commencé par l’envoi d’une interminable colonne de chars datant pour la plupart des années 1990 sinon de la seconde guerre mondiale et vite arrêtée à la moindre panne. S’en était suivi l’emploi par des officiers sans imagination et sans courage de la technique dite de la chair à canon permettant de localiser les batteries ennemies par une première vague de jeunes soldats envoyés sans protection et vite tués par ces batteries .
Plus incompréhensible est le fait que Poutine et ses généraux aient totalement sous-estimée la « guerre des drones » qu’allait mener contre eux une Ukraine qui avait déjà montré sa compétence alors qu’elle appartenait encore à la Fédération de Russie. L’armée ukrainienne utilise désormais des essaims de dizaines de drones faiblement armés mais qu’il est impossible d’ arrêter. Par ailleurs elle fait aussi appel à des drones lourds capables d’opérations navales et de bombardement aériens. Ceux-ci sont insérés dans des mailles de commandement faisant largement appel à l’Intelligence Artificielle.
Ajoutons ce qui n’est pas qu’un simple détail. Q’attend Poutine pour faire démonter rapidement ce qui reste du pont de Kertch, vu qu’il se révèle incapable de le protéger ?
Pour la suite, Poutine a fait allusion à son intention d’utiliser des armes nucléaires tactiques pour tenir en respect l’Occident. L’idée sera appréciée en Russie. Aussi tactiques que soient ces armes, les retombés nucléaires résultant de leur de leur emploi seront avec les vents d’ouest dominants en été plus vite ressenties à Moscou qu’ Berlin
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