Détectée dans une galaxie qui existait seulement 900 millions d’années après le Big Bang, l’étoile Earendel pourrait nous permettre d’en apprendre davantage sur une période encore méconnue de l’histoire de l’univers.
En utilisant le télescope spatial Hubble, des astronomes ont observé ce qu’ils pensent être une étoile individuelle dans une galaxie très lointaine : l’étoile la plus éloignée et la plus primordiale jamais observée.
« C’est de loin l’étoile la plus éloignée jamais vue », affirme Jane Rigby de la NASA, co-autrice de l’article qui décrit cette découverte et qui a été publié dans la revue scientifique Nature.
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« Il s’agira de notre plus grande opportunité d’étudier comment était une étoile massive au début de notre univers. » L’étoile a été surnommée Earendel, d’après le nom en vieil anglais pour « étoile du matin » ou « lumière montante ». Elle ne date que de 900 millions d’années après le Big Bang. La précédente détentrice du record, surnommée Icarus, existait environ 4,3 milliards d’années après e Big Bang Cela signifie que Earendel existait peu de temps après que l’univers naissant a émergé d’une ère d’obscurité, lorsque certaines des premières galaxies étaient en plein développement.
Les scientifiques estiment qu’Earendel est au moins cinquante fois plus massive que notre Soleil, mais il se pourrait qu’il s’agisse d’une paire d’étoiles binaires plutôt que d’une seule étoile. Des observations de suivi seront effectuées par le biais du télescope spatial James Webb (JWST) de la NASA, ce qui devrait aider à confirmer si l’objet est bien une étoile, ou s’il s’agit de quelque chose de totalement différent.
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Référence
We may have found proof of the biggest stars ever seen
The Author(s)Devesh Nandal, Daniel J. Whalen, Muhammad A. Latif, and Alexander Heger
Published 2025 November 12 • © 2025. T. Published by the American Astronomical Society.
The Astrophysical Journal Letters, Volume 994, Number 1
The advent of the James Webb Space Telescope has revealed a wealth of new galaxies just a few hundred Myr after the Big Bang, a few of which exhibit unusual N/O ratios that are difficult to explain with stellar populations today. While Wolf–Rayet stars in multiple-burst populations, very massive or rapidly rotating primordial stars, general relativistic explosions of metal-enriched supermassive stars, or the precursors of globular clusters can in principle account for the N excess in the galaxies GN-z11 and CEERS 1019, no known stars or supernovae can explain the far higher N/O ratio of 0.46 in GS 3073 at redshift z = 5.55. Here we show that the extreme N abundances in GS 3073 can be produced by 1000–10,000 M⊙ primordial (Pop III) stars. We find that these are the only candidates that can account for its large N/O ratios and its C/O and Ne/O ratios. GS 3073 is thus the first conclusive evidence in the fossil abundance record of the existence of supermassive Pop III stars at cosmic dawn.
