La vie serait appaeue sur la Terre, selon les paléogénéticienns , il y a environ 4 milliards d’années BP, soit quelqus 600 millions d’années après la formation de notre planète.
Mais voilà qu’une nouvelle étude, publiée le 15 décembre 2025 par , Darren Orf vient bousculer nos certitudes. Une équipe internationale de chercheurs a repoussé cette origine de plusieurs centaines de millions d’années en arrière.
Selon ces nouvelles données, cet organisme vivait probablement sur Terre il y a 4,2 milliards d’années. Cela signifie que la vie a émergé à peine 400 millions d’années après la naissance de la Terre. C’est incroyablement tôt, surtout quand on imagine les conditions de l’époque.
Alors, comment est-on arrivé à cette conclusion ? Les scientifiques ont dû procéder à l’envers, L’étude, publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution, détaille comment ils ont procédé. Ils ont compté les mutations survenues depuis le moment où ces espèces partageaient un ancêtre commun dit LUCA.
En utilisant une équation génétique complexe basée sur le temps de séparation entre les espèces, ils ont déduit que LUCA devait vivre déjà sur Terre bien plus tôt que prévu. Cece le situe au milieu de l’Hadéen Hadéen — Wikipédia Il s’agissait d’une période invivable selon nos critères
L’ascendance commune de toute vie cellulaire est prouvée par plusieurs facteurs clés :
- Le code génétique universel.
- La machinerie de synthèse des protéines insispensables à la vie. -La chiralité partagée de l’ensemble quasi universel des 20 acides aminés
- L’utilisation de l’ATP (Adénosine triphospate Adénosine triphosphate — Wikipédia e Adénosine triphosphate — Wikipédia ) comme monnaie énergétique commune.
Edmund Moody, de l’Université de Bristol et auteur principal de l’étude, admet d’ailleurs la complexité de la tâche : « L’histoire évolutive des gènes est compliquée par leur échange entre les lignées. Nous devons utiliser des modèles évolutifs complexes pour réconcilier l’histoire des gènes avec la généalogie des espèces. »
LUCA : Un système immunitaire primitif et un écosystème déjà actif
Les chercheuuurs ont voulu savoir à quoi ressemblait la vie pour LUCA il y a 4,2 milliards d’années. Les analyses physiologiques suggèrent que, bien que LUCA fût un simple procaryote, il possédait probablement déjà un système immunitaire précoce. Ceci lui permettait se battre contre des virus primordiaux. Ceci prouve que la guerre entre la vie et les virus est donc aussi vieille que la vie elle-même
Tim Lenton, de l’Université d’ Exeter et co-auteur de l’étude, apporte un éclairage intéressant sur son environnement : « Il est clair que LUCA exploitait et modifiait son environnement, mais il est peu probable qu’il ait vécu seul cette aventure . Ses déchets devaient servir de nourriture à d’autres microbes, comme les méthanogènes . Cela aurait aidé à créer un « écosystème de recyclage ». On n’était donc pas face à un être solitaire solitaire perdu dans l’immensité hostile, mais probablement au début d’une communauté microscopique interdépendante.
Il faut remettre tout cela en perspective. On parle souvent de l’explosion cambrienne, survenue il y a environ 530 millions d’années, comme du moment où la vie complexe a vraiment démarré. Mais la véritable chronologie du vivant est infiniment plus longue. Si LUCA était là il y a 4,2 milliards d’années, l’histoire de la vie s’étend sur une durée presque inconcevable.
Cependant, même si LUCA est notre plus vieil ancêtre commun connu, cela ne signifie pas qu’il est la toute première étincelle de vie. Les scientifiques reconnaissent t qu’ils ne comprennent toujours pas comment la vie a évolué depuis ses origines absolues jusqu’aux premières communautés dont LUCA faisait partie.
D’autres études seront nécessaires pour plonger plus profondément dans cette histoire primordiale et découvrir exactement comment vous, moi, et n’importe quel être vivant, sommes arrivés où ils en sont
