Aujourd’hui, la famille des drones militaires est subdivisée en sous-catégories selon la vitesse, le rayon d’action et les fonctions :(source wikiperdia )
– les drones volant à haute altitude et de grande endurance appelés HALE (pour « High Altitude Long Endurance »); – les drones de combat, encore appelés UCAV (pour « Unmanned Combat Air Vehicle »)
– les drones cible servant de cibles pour les avions de chasse et les missiles surface-air ;
– certains drones peuvent emporter des petites charges destinées à être livrées à des combattants sur le champ de bataille, en mode drone de transport
-le drone leurre, servant à tromper et dévier un missile ;
- les drones suicide qui explosent à l’impact ou sur commande ;
- des véhicules automatisés de transport, qui semblent en préparation, y compris pour le transport des personnels; et qui pourraient aussi être utilisés pour le sauvetage en mer.
- Engins volants de taille réduite, moins chers et plus simples à mettre en œuvre qu’un avion (la présence d’un pilote imposant une dimension à un appareil habité, le dispositif d’éjection représentant à lui seul une masse supérieure à celle d’un Predator), ils sont plus discrets et leur perte est moins grave que celle d’un appareil et de son pilote. Ils représentent une alternative pour les pays dont le budget est limité et également pour des terroristes potentiels (étatiques ou non), des contrebandiers ou des trafiquants de stupéfiants.
Leur taille varie de quelques centimètres à plusieurs dizaines de mètres (près de 40 mètres d’envergure pour un Global Hawk). Leur forme également, tout comme leur type de propulsion : certains sont équipés de réacteurs, d’autres d’hélices (tricoptères, quadricoptères, hexacoptères, octocoptères voire multicoptères ; selon le nombre d’hélices), quand d’autres utilisent des rotors (on les dénomme parfois multirotors, tels les quadrirotors) à l’instar des hélicoptères (appelés UAR, pour « Unmanned Aerial Rotorcraft »).
Applications
Les progrès informatiques et technologiques ont fait de certains drones des plateformes de désignation de cible ou des armes. Ils servent aussi au recueil de renseignements et à la guerre électronique (pour le brouillage ou l’interception des communications). Leurs missions font alors partie de l’ISR (Intelligence, Surveillance et Reconnaissance) ou l’ISTAR (pour « Intelligence, Surveillance, Target Acquisition and Reconnaissance ».
Leurs applications militaires à fins civiles civiles incluent le contrôle du trafic routier ou des foules, la surveillance maritime[10] et environnementale[11], les opérations de recherche aérienne et de sauvetage, la récolte de données d’intérêt météorologique ou les opérations en environnement difficile, par exemple en zone de risque NRBC (« Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique »), le relais d’informations, la prise de photographies aériennes voire, bientôt, l’acquisition directe de données photogrammétriques.
Certains sont des démonstrateurs technologiques qui valident à moindre coût, grâce à la réduction d’échelle et donc la quantité de matériaux nécessaires, des formules aérodynamiques ou certains équipements, sans risquer la vie d’un pilote d’essai. Ils permettent aussi d’atteindre les limites d’un appareil en dépassant celles que pourrait supporter un pilote, afin d’en confirmer la solidité.
D’autres, les « AAV » (pour « Autonomous Aerial Vehicle ») sont dotés d’une capacité d’autonomie décisionnelle embarquée. Tout engin peut en être équipé dans la mesure où il n’a pas de pilote embarqué. Les « drones terrestres » (utilisés, notamment, pour l’inspection de véhicules ou d’environnements à risque), marins, sous-marins et même souterrains, répondent ainsi à cette définition.
La classification des drones aérins militaire varie selon le contexte et les pays. Ils aériens peuvent être classés selon plusieurs critères :
La différence entre drone tactique et drone MALE tient avant tout à l’usage que l’on en fait, notamment le caractère furtif ou non
