L’AmocC Atlantic meridional overturning circulation, est une part essentielle de la circulation d’eau océanique dans l’Alantique Nord. Or une étude récente vient de monter qu’avec le réchauffement climatique, l’Apc risquait dans les prochaines années de disparaître. Si il ne disparaissait pas complètement, il perdrait toute efficacité dans l’atténuation des différences de tempétueusement entre lesrégions bénéficient de son influencet.
L’Amoc est une part importante du système climatique global. Il apporte des eaux tropicales chaude vers l’Europe et vers l’Arctique. Là il s’y refroidit et forme un courant de retour profond qui stabilise les aux tropicales. Or les observations des climatologues montren que depuis 1600 ans il n’a jamais été aussi faible. De nouveaux modèes prévoient que sa disparition pourrait survenir 50 à 100 ans plus tard99 plus tard.
Les scientifiques avaient prévenu qu’il faudraitr éviter à tout prix la disparion de l’Amoc sinon les été seraient brulants et les hivers glacials
En mai 2025, une étude publiée dans Nature avait également mis en évidence une étendue d’eau froide (cold blob) au sud du Groenland, signe selon ses auteurs que les eaux ne plongent pas dans les profondeurs aussi vite qu’elles le devraient. Et donc, que l’AMOC s’affaiblit plus rapidement que prévu.
Les effets du dérèglement climatique ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Dans le scénario d’un arrêt de l’AMOC, la France, au lieu de suffoquer à longueur de temps prendrait plutôt… un gros coup de froid. D’après l’étude parue dans Environmental Research Letters, ce phénomène entraînerait en effet un « fort refroidissement » de l’Europe de l’Ouest (en raison d’une baisse du transport de chaleur dans l’air de plus de 80 %).
« L’Europe serait méconnaissable par rapport à aujourd’hui », a quant à lui averti le climatologue britannique David Thornalley, co-auteur de l’étude parue dans Nature, dans les colonnes du Daily Mail. Les températures pourraient atteindre jusqu’à –30°C en Écosse. « On assisterait à un nombre considérable de réfugiés climatiques et les tensions géopolitiques s’intensifieraient », a-t-il ajouté. Le Vieux continent verrait également ses précipitations chuter et avec elles, ses rendements agricoles.
En Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud, régions très dépendantes de l’agriculture de subsistance, les volumes de précipitations annuels pourraient être réduits de 20 à 30 %, ont déjà estimé d’autres études. Cerise sur le gâteau, le phénomène ajouterait 50 cm à la montée déjà importante du niveau de la mer (+1,1 mètre d’ici 2100 dans le scénario pessimiste du GIEC, avec un risque de 5 % d’atteindre +2,38 mètres).
Si ce sombre scénario digne du film Le Jour d’après, dans lequel l’arrêt complet du Gulf Stream déclenche une série de catastrophes sur la côte américaine, ne devrait pas se produire au cours de ce siècle, ce « problème » ne concerne pas seulement de lointaines générations futures. « L’océan est déjà en train de changer, a souligné Jonathan Baker, du Met Office Hadley Centre au Royaume-Uni. Même si un effondrement est peu probable, un affaiblissement majeur est attendu, ce qui pourrait à lui seul avoir de graves conséquences sur le climat européen dans les décennies à venir. Mais l’avenir de la circulation atlantique est toujours entre nos mains. »
