21/08/2021 Les superordinateurs quantiques

Longtemps considérés comme impossibles, ces supercalculateurs commencent à apparaitre dans les centres de recherche d’IBM . Il s’agit en fait d’ un ordinateur quantique et d’un supercalculateur classique travaillant en tandem. Ils peuvent alors reproduire le comportement de plusieurs molécules utilisables dans la chimie organique et la recherche pharmaceutique.

Ils sont le produit d’une collaboration entre IBM et l’Institut japonais de recherche RIKEN https://fr.wikipedia.org/wiki/RIKEN

Ces ordinateur quantiques peuvent aider à prévoii les compotements des molécules à l’intérieur d’une réaction chimique. Il s’agit de prévoir les états quantiques des électrons en vue de la recherche pharmaceutique ou la catalyse industrielle ; le tout en évitant les nombreuses erreurs qui sont le sous-produit du calcul quantique à l’échelle industrielle.

Dans in article commun publié par le New Scientist, Seiji Yunoki et Mitsuhisa Sato de RIKEN expliquent comment ils ont associé un IBM  Heron quantum computer et le Fugaku supercomputer de RIKEN, le tout pour reproduire synthétiquement des molécules d’azote

Le Héron est un supercalculateur de 77 quantum bits, or qubits,et l  »algorytme de RIKEN est nommé SQD . Disons pour simplifier que l’un fait les calculs  et l’autre repère et supprime les erreurs.

Les applications devraient être d’une autre ampleur, notamment aujourd’hui dans la concurrence militaire entre IBM et la Russie.

Pour en savoir plus

In the near term, this intervention is the “secret sauce” for getting error-prone quantum computers to do chemistry, says Kenneth Merz at the Cleveland Clinic in Ohio. Using a different IBM quantum computer yoked to a classical computer, his team developed a variation of the SQD algorithm that can model molecules in solutions, which is a more realistic representation of chemical experiments than previous models.

In Merz’s view, further optimisations of SQD could help the combination of quantum and conventional computing gain tangible advantages over just the latter within the next year.

The combination of quantum and supercomputing is not only worthwhile – it’s inevitable,” says Sam Stanwyck at computing firm NVIDIA. A realistic use of quantum computing is one where quantum processors are integrated with powerful classical processors in a supercomputer centre, he says. NVIDIA has already developed a software platform that aims to support such hybrid approaches.

Aseem Datar at Microsoft says his firm has its sights set on the “tremendous potential in the combination of quantum computing, supercomputing and AI to accelerate and transform chemistry and material science” as well.

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