06/08/2025 L’Homme de Denisova

L’Homme de Denisova, ou Dénisovien est une espèce éteinte du genre Homo, identifiée par analyse génétique en mars 2010 à partir d’une phalange humaine fossile datée d’environ 41 000 ans, trouvée dans la grotte de Denisova, dans les montagnes de l’Altaï en Sibérie (Russie).

Un premier crâne formellement attribué à l’espèce est l’Homme de Harbin, confirmé par deux études génétiques en juin 2025.

L’Homme de Denisova était parfois qualifié, en tant qu’espèce, du nom binominal Homo denisovensis, mais son statut d’espèce à part entière ou de sous-espèce n’était pas encore fixé. Jean-Jacques Hublin estime qu’il aurait vécu durant le Paléolithique moyen en Asie orientale, de la Sibérie à l’Asie du Sud-Est. La présence de cette espèce en Extrême-Orient est à rechercher selon lui parmi des fossiles connus, ce qu’a confirmé l’étude génétique du crâne de Harbin.

Les analyses de l’ADN mitochondrial du fragment de phalange ont prouvé en 2010 que les Dénisoviens étaient génétiquement distincts des Néandertaliens et des Hommes modernes. L’analyse ultérieure du génome nucléaire a montré que les Dénisoviens partageaient un ancêtre commun avec les Néandertaliens, et qu’ils se sont hybridés avec les ancêtres de certains hommes modernes (3 à 5 % de l’ADN des Mélanésiens et des Aborigènes d’Australie est issu des Dénisoviens). De même, ils auraient transmis aux Tibétains un gène permettant leur adaptation à la vie en altitude/

Les responsables de cette découverte se sont rendu compte du fait que la mandibule avaient des caractéristiques propres aux néandertaliensandis que le reste du crane était anatomiquement compatible avec Homo sapiens. Ils en conclurent que l’enfant était un hybride entre différentes espèces. Jusqu’à présent ils jugeaient cette opération non viable et se traduisant par un avortement 

Cependant les chercheurs ne peuvent parler d’hybridation tant qu’ils n’ont pas extrait et comparé les ADNn ce qu’ils n’ont pas pu faire jusqu’à présent

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