L’intrication est un phénomène quantique inexplicable en physique classique dans lequel deux particules quantiques au moins partagent les mêmes propriétés. Quand on mesure la valeur de l’une d’entre elles, les autres particules intriquées prennent instantanément la même valeur, indépendamment de leur distance entre elles, cette distance fut-elle de la Terre à la Lune.
L’intrication quantique constitue une ressource indispensable au calcul et à la communication quantique. Or celle-ci fait appel à la cryptographie quantique, laquelle suppose la transmission de qubits générés aléatoirement, ce qui assure l’inviolabilité des échanges en toutes circonstances. Ces qubits peuvent servir de clefs qui sont ensuite utilisées dans des protocoles de chiffrement classiques.
L’intrication quantique est une ressource essentielle pour le calcul quantique et pour la communication quantique. Or il semble aujoud’hui qu’elle puisse etre partagée quasi à l’infini.Perdra-t-elle son intéret en cryptologie ?
Pour Ujjwal Sen et des collègues du Harish-Chandra Research Institute en Inde se demandèrent si l’intrication pouvait etre partagée mathématiquement au lieu de se produire au hasard. Ils imaginèrent des scénarios où des partenaires, en l’espèce des particules, avaient besoin d’être intriqués, mais ne pouvaient le faire spontanément. Ils montrèrent que l’intrication pouvait se faire spontanément, ceci entre un grand nombre de partenaires ayant les mêmes besoins. Ils montrèrennt aussi qu’un grand nombre de partenaires n’ayant pas été impliqués dans ce processus pouvaient l’être, sous réserve de mettre en place les conditons favorables.
Chirag Srivastava, également membre du Harish-Chandra Research Institute, note qu’en pratique et pas seulement mathématiquement, certains des partenaires impliqués dans la transmission du processus pouvaient ne pas transmettre toutes les données nécessires, ce qui risquerait de mettre la transmisssion en défaut.
Journal reference
Physical Review A DOI: 10.1103/17s4-rtdm
