15/06/2025 Collosal Bioscience reconnaît qu’il n’a pas fait renaitre le loup sinistre Canis dirus

Canis dirus (le « Loup sinistre »), parfois aussi placé dans le genre Aenocyon) était une espèce de canidés qui a vécu en Amérique du Nord et en Sibérie au Pléistocène et s’est éteinte il y a environ 10 000 ans.

Il était plus gros que le Loup gris en taille et en allure. Il mesurait environ 1,50 m de long et pesait en moyenne 68 kg pour la sous-espèce la plus grosse, le Canis dirus dirus.

En avril 2025, l’entreprise Colossal Biosciences annonçait avoir « ressuscité » cette espèce disparue en restaurant les caractères phénotypiques les plus marquants du loup sinistre chez un loup gris ; il s’agit toutefois bien de loups légèrement modifiés génétiquement, et aucunement de Canis dirus.

Canis dirus était plus gros que le Loup gris en taille et en allure, il mesurait environ 1,50 m de long et pesait en moyenne 68 kg pour la sous-espèce la plus grosse, le Canis dirus dirus.

Il est probable que ces loups vivaient en meutes, unies par des liens de famille, et qu’ils chassaient en groupes. La principale différence entre Canis lupus et Canis dirus se trouve dans la structure du squelette, plus massif et plus lourd chez Canis dirus. Ses pattes étaient proportionnellement plus courtes, sa tête plus grande et plus lourde (une tête retrouvée en Yakoutie en 2018 est longue de 41,5 cm, correspondant ainsi à la moitié du corps d’un loup contemporain), mais la capacité crânienne était moindre. Ses dents, plus grandes et plus fortes que celles du Loup gris, étaient capables de broyer des os.

De telles caractéristiques suggèrent que c’était un moins bon coureur que les loups actuels et qu’il se nourrissait d’animaux peu rapides et de grande taille, ou de proies affaiblies et de charognes, un peu comme les hyènes actuelles, mais aussi comme d’autres prédateurs qui vivaient à son époque, les félins à dents de sabre comme le Smilodon, qui eux aussi présentaient des adaptations évolutives pour la chasse d’animaux de grande taille.

Aujourd’hui dans une interview la directrice de recherh de Colossal, Beth Shapiro, reconnaît qu’il n’est actuellement pas possible de ressusciter des espèces disparue. Elle admet ne pas avoir fait reparaitre un loup sninistre, mais un loup gris aux gênes un peu modifié.

Ceci dit, selon nous, il s’agit déjà d’un exploit, qui n’est pas vraiment rassurant. Que sera un homo sapiens aux gènes un peu modifié, du type de ceux que les spécialistes de l’espace estiment indispensable pour s’établir durablement sur la planète Mars ?

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