Aujourd’hui un groupe de cosmologistes proposent l’hypothèse selon laquelle l’écoulement du temps n’est pas identique dans tout l’univers. Il varierait dans cette hypothèse dite timescape cosmology. Selon celle-ci, dans de grandes parties de l’univers, le temps aurait duré des millions d’années plus longtemps que dans le reste de l’univers.
Selon David Wiltshire de l’University of Canterbury en Nouvelle Zélande, cette hypothèse pourrait exliquer un des plus grands mystères de la physique. Il ne s’agit pas du fait que l’univers soit en expansion, mais du fait que celle-ci s’accélère. Pour expliquer cette accélération, le concept d’énergie noire avait été imaginé. Mais celui-di contredit le principe cosmologique selon lequel il n’y a pas de place spéciale dans l’univers. Tout ce qui est bon pour la Terre l’est également pour tout l’espace. On dit que l’univers est à la fois isotrope et homogène aux grandes échelles. Si je regardes la distribution des galaxies à grande distance j’en vois le même nombre du nord au sud et de l’est à l’ouest rappelle Joshua Frieman, cosmologiste à l’Université de Chicago.
Cependant avec ce principe et la loi de la relativité générale il est impossible d’expliquer l’univers qui n’apparait isotrope et homogène qu’à des échelles de 400 millions d’années-lumière. En dessous selon les emplacements, l’on trouve des amas de galaxies et des espaces vides.
Vers la mi 2000, Wiltshire pris connaissance du travail de Thomas Buchert, alors en service au laboratoire des particules élémentaires du CERN, qui avait été frappé par ce manque d’homogénéité comportant des vides faisant 95% du volume de l’univers L’un et l’autre élaborèrent jusqu’en 2007 le modèle dit time escape.
Celui-ci repose sur un phénomène dit de la dilatation gravitationnelle du temps
(à suivre)
