Plus on approfoPlus on approfondit l’étude de certains mécanismes biologiques, plus on découvre que les plus inexplicables d’entre eux font appel à la physique quantique..
C’est le cas de la photosynthèse chez les végétaux, du sens de la navigation des oiseaux migrateurs, comme du plus mystérieux de ces phénomènes, la conscience.
On pourrait penser que les mécanismes de la physique quantique ne pourraient pas se manifester dans le milieu tiède et humide des cellules vivantes. En laboratoire, ils ont besoin d’être parfaitement isolés du milieu ambiant. Mais aujourd’hui les opinions commencent à changer et le concept de biologie quantique s’impose de plus en plus. Ceci dit, mettre en évidence le fait que des comportements quantiques puissent exister dans la machinerie des cellules vivantes oblige à repenser les limites entre le monde classique et le monde quantique.
Greg Scholes, chimiste à la Princeton University, considère que le concept de biologie quantique ne devient intéressant que si il peut expliquer des comportements macroscopiques émergents inexplicables par les lois de la biologie classique.
Mais il faut pour cela rechercher la preuve de l’existence dans le monde biologique de phénomènes courants en physique quantique tel que la superposition, la décohérence et l’effondrement quantique (décohérence).
Des soupçons de superposition sont apparu dans des protéines dites microtubules étudiées in vitro. Mais il ne s’agit encore que de soupçons. Les microtubules sont des filaments du cytosquelette impliqués dans des fonctions majeures telles que la mitose ou le transport intracellulaire. Ce sont des cylindres creux constitués de tubuline, l’une des protéines les plus abondantes de la cellule.
Clarice Aiello, qui dirige le Quantum Biology Tech (QuBiT) Lab de l’University of California, Los Angeles. conduit une recherche sur les effets surprenants des faibles champs magnétiques sur un certain nombre de processus biologiques tels que le métabolisme des cellules pendant la réparation de l’ADN dans lc traitement du cancer. L’hypothèse est que ces champs influencent une propriété quantiques des électrons nommée le spin.
.
