La physique des particules rencontre aujourd’hui deux difficultés. Une approche connue sous le nom de supersymétrie, par exemple, prévoit de nouvelles particules permettant d’annuler les fluctuations quantiques résultant du modèle standard des particules
La supersymétrie (abrégée en SuSy) est une symétrie supposée de la physique des particules qui postule une relation profonde entre les particules de spin demi-entier (les fermions) qui constituent la matière et les particules de spin entier (les bosons) véhiculant les interactions. Dans le cadre de la SuSy, chaque fermion est associé à un « superpartenaire » de spin entier, alors que chaque boson est associé à un « superpartenaire » de spin demi-entier. (Wikipedia).
Une solution alternative a été proposée par Nima Arkani-Hamed, aujourd’hui à l’ Institute for Advanced Study à Princeton, New Jersey.
Celle-ci considère que la gravité peut fuir à travers ces extra-dimensions, la rendant progressivement plus faible qu’elle ne l »est aujourd’hui. Des modèles basés sur cette hypothèse prévoient une échelle de Planck inférieure à l’actuelle, la faisant paraître plus faible qu’elle ne l’est actuellement. Les extradimensions sont actuellement invisibles parce qu’elle sont trop faibles
La longueur de Planck ou échelle de Planck est une unité de longueur qui fait partie du système d’unités naturelles dites unités de Planck et vaut 1,616 25 En physique des particules et en cosmologie physique, l’échelle de Planck est une échelle d’énergie autour de 1,22 × 10 28 eV (l’énergie de Planck, correspondant à l’équivalent énergétique de la masse de Planck, 2,17645 × 10 − 8 kg) à laquelle les effets quantiques de la gravité deviennent significatifs. (Wikipedia)
Jusqu’à présent cependant ces hypothèses se sont révélées trop timides pour rendre compte des nouvelles observations du LHC, d’autant plus que celui-ci ne cesse pas d’en produire.
Pour résumer, la physique des particules est en crise. C’est pourquoi un petit groupe de théoriciens ont commencé à explorer une alternative au réductionnisme tel qu’il est connu aujourd’hui.
Au lieu d’étudier les différents niveaux d’énergie de l’univers comme des entités indépendantes, il les traite comme si elles se conditionnaient respectivement.
De la même façon, dans un arc en ciel l’ultraviolet et l’infrarouge, que nous ne pouvons pas voir, enferment les autres couleurs du spectre que nous pouvons voir, le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu, l’indigo et le violet. C’est dans l’équivalent de celles-ci qu’opère le modèle standard des particules.
Dans la fin des années 1970, les physiciens Andrew Cohen , David Kaplan et Ann Nelson , en étudiant les trous noirs calculèrent qu’il y avait un minimum d’énergie à partir duquel le modèle standard cessait d’être viable.
La physique des particules rencontre aujourd’hui deux difficultés. Une approche connue sous i le nom de supersymétrie, par exemple, prévoit de nouvelles particules permettant d’annuler les fluctuations quantiques résultant du modèle standard des particule
Voir Effective Field Theory, Black Holes, and the Cosmological Constant
https://arxiv.org/abs/hep-th/9803132e
Autrement dit, les caractères physiques de tous ces éléments semblent se conditionner respectivement. Le phénomène a été dit UV/IR mixing. https://lsa.umich.edu/content/dam/lctp-assets/lctp-docs/seth-koren.pdf
