21/04/2025 Utiliser des calculateurs quantiques pour tester un nouvelle hypothèse concernant la conscience ?

Selon cette nouvelle hypothèse, la conscience chez les humains trouverait ses origines dans l’étrangeté du monde quantique (quantum weirdness). L’idée a pris du temps pour se faire accepter par les scientifiques. Les critiques lui reprochaient de remplacer une étrangeté par une autre, celle que l’on nomme de plus en plus la conscience quantique ou quantum consciousness.

Pour les défenseurs de ce concept, les prises de conscience surviennent lorsque des superpositions neuronales se trouvant dans le cerveau humain s’effondrent. Aujourd’hui cette dernière hypothèse est de plus en plus prise au sérieux, malgré le reproche qui lui est faite de ne pas pouvoir être vérifiée expérimentalement.

Hartmut Neven, responsable du Google’s Quantum Artificial Intelligence Lab, s’intéresse à cette question. Physicien d’origine, il avait promu la vision artificielle, un type d’intelligence artificielle reposant sur la capacité de l’espèce humaine à comprendre les données visuelles. Plus tard Neven avait fondé le laboratoire dit Google Quantum AI, qui fut le premier en 2019 a affirmer que les calculateurs quantiques pouvaient résoudre des calculs inabordables par les ordinateurs classiques, concept connu depuis sous le nom de quantum supremacy.

En Décembre 2024, son équipe et lui présentèrent un nouveau processeur quantique nommée Willow https://blog.google/technology/research/google-willow-quantum-chip/

Avec Willow, il pense possible de mettre à l’épreuve l’hypothèse de la conscience quantique, dont Roger Penrose s’est fait le premier défenseur https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=roger+penrose

Pour cela il propose d’intriquer des supercalculateurs quantiques avec des fibres nerveuses se trouvant dans le cerveau humain. Rappelons que concernant deux particules quantiques intriquées, même extrêmement éloignées l’une de l’autre, la modification de l’état de l’une entraîne instantanément la même modification dans l état de l’autre. Cette propriété est dite de l’intrication quantique.

Dans l’immédiat Neven a constaté qu’un calcul qui aurait demandé selon lui 1025 an sur un calculateur classique n’a demandé que quelques heures sur Willow. Ce résultat lui suggère l’hypothèse que les calculateurs quantiques opèrent dans un univers bien plus grand que le nôtre, soit un multivers constitué de nombreux univers parallèle au nôtre.

l reconnaît lui-même qu’avec le temps, il a été conduit au jugement selon lequel dès que nous faisons appel aux équations de la mécanique quantique, nous nous retrouvons plongé dans un multivers au sein duquel chacun d’entre nous, y compris le cosmos au sens large, existons dans de nombreuses configurations simultanément.

Cette caractéristiques du monde quantique (voir https://www.ibm.com/fr-fr/topics/quantum-computing) nous donne accès à la superposition, l’intrication, la décohérence et l’interférence qui caractérisent ce monde.

La superposition est l’état dans lequel une particule ou un système quantique peut représenter non seulement une possibilité, mais une combinaison de plusieurs possibilités. L’intrication est le processus par lequel plusieurs particules quantiques sont corrélées plus fortement que ne le permettent les probabilités normales. La décohérence est le processus dans lequel les particules et les systèmes quantiques peuvent se décomposer, disparaître ou changer, se convertissant en états uniques mesurables par la physique classique.  L’interférence est le phénomène dans lequel des états quantiques intriqués peuvent interagir et produire des probabilités plus ou moins probables.

En tant que physicien, Neven se dit obligé de se référer au physicalisme.

Le physicalisme (wikipedia=est une doctrine selon laquelle tout ce qui existe est finalement constitué d’entités physiques, qui peuvent être étudiées dans le cadre des sciences physiques. Le terme de physicalisme est utilisé principalement pour caractériser le matérialisme appliqué à la nature de l’esprit. Le physicalisme est la thèse, ou doctrine, selon laquelle toutes les connaissances sont réductibles, au moins théoriquement, aux énoncés de la physique. Les sciences humaines et sociales dont l’art, tout comme les sciences de la nature, qui ont chacune leur vocabulaire et leurs concepts spécifiques, pourraient être retranscrites dans la langue de la physique. Dans la première définition du physicalisme, qui est celle du Cercle de Vienne, une telle langue consiste en un ensemble d’énoncés se rapportant à des objets physiques, à leurs propriétés ainsi qu’à leurs caractéristiques spatio-temporelles. Ce langage se réduit à des protocoles ou comptes-rendus d’expérience et à des énoncés logiques qui n’ont de sens que par rapport à des objets possibles.

En outre, le physicalisme soutient la thèse selon laquelle il n’existe pas de savoir philosophique constitué de thèses qui lui soient propres, qui soient distinctes et indépendantes des thèses scientifiques, et il conçoit l’activité philosophique dans le prolongement de l’activité scientifique, d’abord comme une recherche sur les structures du savoir, puis comme un exercice de clarification et d’interprétation des connaissances scientifiques.

Le physicalisme a été aussi appelé « théorie de l’unité de la science » ou « théorie de la science unitaire ».

Mais pour Neven, le seul phénomène dont nous sommes certain qu’il existe est l’expérience consciente. Tout commence par celle-ci. Sans l’esptit rien n’a d’importance. Aussi la première tâche du physicien est d’identifier le lieu de la conscience. Ici la mécanique quantique a un avantage unique sur la mécanique classique, en relation directe avec le concept de multivers.

Selon celui-ci, s’il est fondé, il existe un grand nombre d’univers parallèles. Mais pour le moment chacun d’entre nous coexistons dans une forme classique du multivers. Pourquoi percevons- nous celle-ci et pas les autres ? Une conjecture attirante est que la conscience est la façon dont nous expérimentons l’émergence d’une réalité classique hors des innombrables réalités dont la physique quantique nous décrit l’existence.

Mais comment la conscience peut-elle être décrite danns les termes de la mécanique quantique. Roger Penrose dans son ouvrage de 1989, The Emperor’s New Mind, avait avancé l’hypothèse que la conscience évoque un état de la matière en état de superposition quantique, quand un objet quantique existe en multiples exemplaires en même temps. Quand la superposition s’effondre durant un processus de « mesure », une branche classique est « sélectionnée » parmi les multiples autres et ceci génère un état conscient

Existe-t-il un moyen de tester l’hypothèse selon laquelle la conscience serait d’origine quantique ? On peut évoquer le cas de l’anesthésie. Celle-ci supprime momentanément toute conscience, même si la respiration se poursuit et si le cœur continue à battre. Personne ne peut expliquer pourquoi.

Dans un article récent, Neven propose de considérer notre cerveau comme contenant des qubits, l’unité de base d’informaton dans le calcul quantique. Ainsi Stuart Hameroff, directeur du Center for Consciousness Studies à l’University of Arizona suggère que des neurones nommés microtubules comportent des structures protéiniques agissant comme des qubits. Ainsi nous pouvons penser que nous avons des qubits dans notre cerveau. S’il était possible d’intriquer une partie du cerveau humain ainsi équipé avec un calculateur quantique, dans ce que Neven appelle un « protocole d’expansion, l’humain pourrait être considéré comme générant une conscience de plus en plus complexe à partir d’un calculateur quantique.

Il reconnaît lui-même qu’avec le temps, il a été conduit au jugement selon lequel dès que nous faisons appel aux équations de la mécanique quantique, nous nous retrouvons plongé dans un multivers au sein duquel chacun d’entre nous, y compris le cosmos au sens large, existons dans de nombreuses configurations simultanément.

Cette caractéristiques du monde quantique (voir https://www.ibm.com/fr-fr/topics/quantum-computing) nous donne accès à la superposition, l’intrication, la décohérence et l’interférence qui caractérisent ce monde.

La superposition est l’état dans lequel une particule ou un système quantique peut représenter non seulement une possibilité, mais une combinaison de plusieurs possibilités. L’intrication est le processus par lequel plusieurs particules quantiques sont corrélées plus fortement que ne le permettent les probabilités normales. La décohérence est le processus dans lequel les particules et les systèmes quantiques peuvent se décomposer, disparaître ou changer, se convertissant en états uniques mesurables par la physique classique.  L’interférence est le phénomène dans lequel des états quantiques intriqués peuvent interagir et produire des probabilités plus ou moins probables.

En tant que physicien, Neven se dit obligé de se référer au physicalisme.

Le physicalisme (wikipedia=est une doctrine selon laquelle tout ce qui existe est finalement constitué d’entités physiques, qui peuvent être étudiées dans le cadre des sciences physiques. Le terme de physicalisme est utilisé principalement pour caractériser le matérialisme appliqué à la nature de l’esprit. Le physicalisme est la thèse, ou doctrine, selon laquelle toutes les connaissances sont réductibles, au moins théoriquement, aux énoncés de la physique. Les sciences humaines et sociales dont l’art, tout comme les sciences de la nature, qui ont chacune leur vocabulaire et leurs concepts spécifiques, pourraient être retranscrites dans la langue de la physique. Dans la première définition du physicalisme, qui est celle du Cercle de Vienne, une telle langue consiste en un ensemble d’énoncés se rapportant à des objets physiques, à leurs propriétés ainsi qu’à leurs caractéristiques spatio-temporelles. Ce langage se réduit à des protocoles ou comptes-rendus d’expérience et à des énoncés logiques qui n’ont de sens que par rapport à des objets possibles.

En outre, le physicalisme soutient la thèse selon laquelle il n’existe pas de savoir philosophique constitué de thèses qui lui soient propres, qui soient distinctes et indépendantes des thèses scientifiques, et il conçoit l’activité philosophique dans le prolongement de l’activité scientifique, d’abord comme une recherche sur les structures du savoir, puis comme un exercice de clarification et d’interprétation des connaissances scientifiques.

Le physicalisme a été aussi appelé « théorie de l’unité de la science » ou « théorie de la science unitaire ».

Mais pour Neven, le seul phénomène dont nous sommes certain qu’il existe est l’expérience consciente. Tout commence par celle-ci. Sans l’esptit rien n’a d’importance. Aussi la première tâche du physicien est d’identifier le lieu de la conscience. Ici la mécanique quantique a un avantage unique sur la mécanique classique, en relation directe avec le concept de multivers.

Selon celui-ci, s’il est fondé, il existe un grand nombre d’univers parallèles. Mais pour le moment chacun d’entre nous coexistons dans une forme classique du multivers. Pourquoi percevons- nous celle-ci et pas les autres ? Une conjectuure attirante est que la conscience est la façon dont expérimentons l’émergence d’une réalité classique hors des innombrables réalités dont la physique quantique nous décrit l’existence.

Mais comment la conscience peut-elle être décrite danns les termes de la mécanique quantique. Roger Penrose dans son ouvrage de 1989, The Emperor’s New Mind, avait avancé l’hypothèse que la conscience evoque un état de la matière en état de superposition quantique, quand un objet quantique existe en multiples exemplaires en même temps. Quand la superposition s’effondre durant un processus de « mesure », une branche classique est « sélectionnée » parmi les multiples autres et ceci génère un état conscient

Existe-t-il un moyen de tester l’hypothèse selon laquelle la conscience serait d’origine quantique ? On peut évoquer le cas de l’anesthésie. Celle-ci supprime momentanément toute conscience, même si la respiration se poursuit et si le cœur continue à battre. Personne ne peut expliquer pourquoi.

Dans un article récent, Neven propose de considérer notre cerveau comme contenant des qubits, l’unité de base d’information dans le calcul quantique. Ainsi Stuart Hameroff, directeur du Center for Consciousness Studies à l’University of Arizona suggère que des neurones nommés microtubules comportent des structures protéiniques agissant comme des qubits. Ainsi nous pouvons penser que nous avons des qubits dans notre cerveau. S’il était possible d’intriquer une partie du cerveau humain ainsi équipé avec un calculateur quantique, dans ce que Neven appelle un « protocole d’expansion, l’humain pourrait être considéré comme générant une conscience de plus en plus complexe à partir d’un calculateur quantique

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