20/12/2024 Les trois catégories de missiles français

Le missile Mistral 3 à courte portée

D’une longueur inférieure à deux mètres avec un poids inférieur à 20 kg, il est facilement opérable et résiste aux contremesures. Le Mistral 3 est un missile de défense sol-air de très courte portée fonctionnant en mode « tire et oublie ».
Sa vitesse et sa manœuvrabilité font de lui un armement très efficace sur tous types de cibles : chasseurs, avions de transport, hélicoptères, drones, missiles de croisière, munitions rôdeuses.

Le Missile Moyenne Portée Akeron MP

Il s’agit d’un missile antichar de nouvelle génération, il remplace le missile MILAN en service depuis 1974. Il est destiné à équiper les unités de combat au contact dans le cadre de missions offensives ou défensives. Il permet de neutraliser des combattants et cibles blindées jusqu’à 4000 mètres.

Ses caractéristiques sont les suivantes : Portée minimale 160m . Portée maximale 4000m. Tir et oubli avec homme dans la boucle. Tir à partir d’espace confiné. Capacité antichar, antipersonnel et anti structure. Capacité de perforation : 3m de béton.

L’Akeron MP permet de neutraliser des cibles (véhicules blindés de dernière génération, embarcations légères ou infrastructures), de jour comme de nuit, jusqu’à une distance d’au moins 4 km, qu’elles soient statiques ou mobiles. Ce missile « combat proven » est polyvalent grâce à sa charge multi-effets . Il garantit également une précision métrique.

Au moyen de sa fibre optique et de son traitement d’image, il permet de conserver « l’homme dans la boucle » ; c’est-à-dire que le tireur peut modifier sa trajectoire à tout moment. En cas de menace sur le tireur, il bénéficie également de la capacité « tire et oublie ». D’une longueur inférieure à deux mètres avec un poids inférieur à 20 kg, il est facilement opérable et résiste aux contre-mesures.

Le missile balistique intercontinental (ICBM) M51 .

Les ICBM sont des armes stratégiques capables de frapper à plus de 5 500 km. Indispensables pour la dissuasion nucléaire, ils transportent des ogives, suivent une trajectoire parabolique, et sont maîtrisés par seulement sept nations dans le monde.

Les forces nucléaires françaises reposent principalement sur des missiles balistiques lancés depuis des sous-marins (MSBS). Ces missiles, appelés M51, équipent les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la Marine nationale. Ils ont une portée de 9 000 kilomètres, ce qui en fait un outil de dissuasion stratégique très efficace.

Chacun des Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins (SNLE) de la Force Océanique Stratégique (FOST) est doté de seize missiles, capables de transporter leur charge utile à une distance intercontinentale de plusieurs milliers de kilomètres.

Missile de type Mer-Sol Balistique Stratégique (MSBS), le M51 est un lanceur à trois étages à propulsion solide, d’une masse totale de plus de cinquante tonnes pour douze mètres de haut.

Lancé sous l’eau depuis un sous-marin en plongée, le M51 traverse l’atmosphère pour rejoindre l’espace à une altitude supérieure à 2 000 kilomètres, bien au-delà de l’orbite basse. Il rentre ensuite dans l’atmosphère à la vitesse de 20 000 km/h (Mach 20). Le M51 constitue un concentré de technologie spatiale qui allie puissance, précision et fiabilité.

Les mêmes contraintes s’imposent aux Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins français et à leurs équipages. Ces sous-marins font des croisières de plusieurs semaines sans pouvoir remonter en surface ni communiquer avec les familles.


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