On appelle électro-agriculture ou électroculture, une technologie qui promet de bouleverser les méthodes traditionnelles de la production alimentaire. En remplaçant la photosynthèse, ce système pourrait non seulement augmenter considérablement l’efficacité de l’agriculture mais aussi minimiser son empreinte sur les terres arables.
Dans ce domaine, la Chine se veut championne. Elle mène une expérimentation d’électroculture sous serre, où les plantes sont soumises à des champs électriques intenses. Cette technique permettrait d’augmenter les rendements de 20 % à 30 %, tout en réduisant les pesticides de 70 % à 100 % et les engrais de 20 %
En utilisant l’électroculture, les agriculteurs chinois pensent pouvoir réduire l’utilisation de produits chimiques et d’engrais tout en augmentant les rendements des cultures.
Des « antennes atmosphériques » seront créées à partir de matériaux tels que le bois, le cuivre, le zinc et le laiton. Elles pourront être utilisées pour amplifier les rendements, réduire l’irrigation, lutter contre le gel et la chaleur excessive, réduire les parasites et augmenter le magnétisme du sol
Pourquoi l’ElectroCulture Farming ?
À une époque où les appels en faveur d’une agriculture durable se font de plus en plus forts, l’électroculture offre un espoir. Les défis urgents de l’agriculture moderne – nourrir une population mondiale en plein essor tout en minimisant l’empreinte écologique – exigent des solutions innovantes. L’électroculture, avec sa promesse d’augmenter les rendements des cultures sans recourir fortement aux engrais chimiques et aux pesticides, apparait comme une solution. Elle allie la sagesse de la science agricole aux principes de gestion écologique, suscitant l’intérêt des agriculteurs, des chercheurs et des environnementalistes.
Le Cuivre (très utilisé dans l’ agriculture organique), indispensable à la croissance des plantes, pourra y jouer un rôle important . Il participe à plusieurs processus enzymatiques et est, entre autres, la clé de la formation de la chlorophylle.
Le fil de cuivre pourra être utilisé pour créer des antennes atmosphériques qui augmenteront le magnétisme et la sève des plantes, conduisant à des plantes plus fortes, plus d’humidité pour le sol et une réduction des infestations de ravageurs.
Le rôle de l’électroculture dans l’agriculture durable est multiforme et profond. Il promet non seulement d’augmenter la croissance des plantes, mais aussi de le faire d’une manière en harmonie avec l’environnement. En réduisant considérablement le besoin d’intrants synthétiques, l’électroculture pourrait réduire considérablement l’impact écologique de l’agriculture, renforçant ainsi la biodiversité. Le système auto-alimenté qui exploite l’énergie ambiante du vent et de la pluie illustre comment l’électroculture pourrait améliorer la santé des sols, freiner l’érosion et améliorer la rétention d’eau. Son intégration représente un pas en avant vers des systèmes de production alimentaire plus efficaces et plus responsables.
Fondements scientifiques de l’électroculture
À la base, l’électroculture exploite la réactivité naturelle des plantes aux champs électriques. Ces champs, invisibles mais puissants, influencent divers aspects de la physiologie des plantes, depuis les taux de germination jusqu’à la vitesse de croissance, en passant par les réponses au stress et l’efficacité métabolique.
Les différentes méthodes d’électroculture, telles que l’application de champs électriques à haute tension, basse tension et pulsés, offrent un éventail de techniques pour stimuler la croissance des plantes. Chaque méthode a ses nuances et ses applications, adaptées à différentes cultures, environnements et objectifs. Par exemple, les systèmes à haute tension pourraient être utilisés pour améliorer les taux de croissance de certaines cultures, tandis que les systèmes à impulsions pourraient être optimisés pour améliorer l’absorption des nutriments et la résistance au stress.
Différentes études ont montré l’étendue des méthodes d’électroculture, des antennes magnétiques aux bobines Lakhovsky. Elles sont fondées sur des preuves empiriques, avec des expériences et des études de cas démontrant des applications et leurs avantages concrets. Elles soulignent les promesses de l’électroculture, offrant un aperçu de ses impacts pratiques sur les rendements des cultures, la santé des plantes et la durabilité agricole.
Le Bulletin technique Filets agricoles approfondit les mécanismes spécifiques en jeu, explorant comment la stimulation électrique peut déclencher des réponses bénéfiques au stress chez les plantes, modifier l’expression des gènes et même améliorer les taux de photosynthèse. Ce niveau de détail aide à démystifier la façon dont les champs électriques peuvent être des alliés si puissants dans l’agriculture, en fournissant le fondement scientifique nécessaire pour apprécier pleinement le potentiel de l’électroculture.
Comment fonctionne l’agriculture par électroculture?
Des antennes atmosphériques, fabriquées à partir de matériaux tels que le bois, le cuivre, le zinc et le laiton, sont placées dans le sol pour créer une antenne éther. Cette antenne capte les fréquences qui sont tout autour et aide à augmenter le magnétisme et la sève, le sang de la plante. L’antenne récolte l’énergie de la terre à travers la série de vibrations et de fréquences, telles que la pluie, le vent et les fluctuations de température. Ces antennes conduisent à des plantes plus fortes, plus d’humidité pour le sol et une réduction des infestations de ravageurs.
De plus, les outils en cuivre/laiton/bronze se sont avérés plus bénéfiques pour le sol que ceux en fer. Les outils en cuivre permettent d’obtenir un sol de haute qualité, nécessitent moins de travail lorsqu’ils sont utilisés et n’altèrent pas le magnétisme du sol. En revanche, les outils en fer diminuent le magnétisme du sol et fatiguent davantage leur utilisateur.
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