On trouve sur le site français Force militaire une liste des meilleurs drones de combat au monde (UAV) classés selon différents critères, charge utile embarquée, armements, performances, etc.
https://force-militaire.fr/blogs/blog-militaire/drone-militaire#:~
Comme on le sait, ce type d’armes a longtemps été négligé en France, tant en ce qui concerne l’offensive que la défensive . Aujourd’hui elle s’efforce de rattraper son retard. Ainsi Sébastien Lecornu, ministre des Armées et des Anciens Combattants, a annoncé le développement d’un drone de combat furtif qui accompagnera la future évolution F5 du Rafale après 2030 et sera adapté au combat collaboratif.
Le combat collaboratif, qui consiste à accompagner les avions de chasse avec des drones de combat sur les théâtres d’opérations, est l’une des principales évolutions qui marqueront les forces aériennes des grandes armées du monde dans les prochaines années. Ce futur drone français sera complémentaire du prochain Rafale version F5 et adapté au combat collaboratif, le drone pouvant potentiellement être commandé par le pilote de l’avion de chasse. Dassault précise que le drone incorporera les technologies les plus récentes de furtivité, de contrôle autonome et de communication. Il sera doté d’une grande polyvalence et sera évolutif pour s’adapter à l’évolution des menaces futures.
Ce drone bénéficiera, en outre, des acquis du programme nEUROn, https://en.wikipedia.org/wiki/Dassault_nEUROn, premier démonstrateur technologique européen de drone de combat furtif.
Initié en 2003, le programme nEUROn a réuni les ressources aéronautiques de six pays européens, sous la maîtrise d’œuvre de Dassault Aviation. Le premier vol a eu lieu en décembre 2012. Plus de 170 vols d’essais ont été effectués à ce jour.
« Le couple Rafale F5 et drone de combat, avec leurs évolutions futures, doit assurer à la France, comme le Mirage IV en son temps, son indépendance et sa supériorité capacitaire pour les prochaines décennies »,selon Éric Trappier. PDG de Dassault Aviation.
Ceci sera-t-il suffisant et surtout assez précoce . Au regard des données actuelles, 2030 est une date lointaine. Les drones concurrents évolueront. Par ailleurs le besoin se fait déjà sentir, comme le montrent les actuels combats de l’Ukraine avec la Russie, de drones non seulement aériens, mais terrestres tous terrains, maritimes et sous-marins.
Ces drones seront de plus autonomes. Ce terme cache une réalité géante. Ils seront de plus en plus capables de prendre seuls les décisions d’ouverture du feu.
Que les militaires se rassurent. Avec les progrès permanents de la robotique intelligente, tant sur Terre que dans l’Espace planétaire et interplanétaire, les besoins et les solutions ne manqueront pas Ils y trouveront toujours de quoi satisfaire leurs propres exigences.
