Une explosion cosmique d’une violence exceptionnelle a été observée par des astronomes utilisant le réseau ATLAS de télescopes robotisés reliant Hawaï, le Chili et l’Afrique du Sud. Elle émergeait d’une galaxie dite « rouge »https://english.cas.cn/newsroom/archive/news_archive/nu2011/201502/t20150215_140153.shtml.
Elle a été vite reconnue comme un phénomène jamais observé auparavant, alors que les astronomes responsable de cette découverte observent des centaines voire des milliers de galaxies par an.
Le phénomène, qui a été nommé AT2022aedm, était 100 fois plus lumineux que la plupart des supernova. Il a disparu après son pic d’intensité beaucoup plus vite que celles-ci, qui persistent pendant des mois. Ceci signifie qu’il a émis autant d’énergie que le soleil ne le fera pendant les 10 milliards d’années de sa vie
Les supernova les plus courantes sont dites par effondrement du cœur. Quant une étoile ayant au moins 8 fois la masse de notre soleil a consommé tout son carburant, elle n’ a plus d’énergie pour combattre la gravité et retombe sur elle même puis ultérieurement disparaît. Elle laisse à sa place un trou noir ou une étoile à neutron. Mais AT2022aedm n’avait pas un cœur de masse suffisante pour qu’il puisse s’effondrer.
Des supernova dites de Type 1a peuvent se produire lorsque l’étoile dispose d’une étoile compagne ou companion star. Si elle s’effondre et n’a pas la masse suffisante pour créer une supernova, ses débris peuvent créer une « étoile à neutron » ou un trou noir. Mais ce phénomène généré une radiation uniforme qui peut durer très longtemps et qui est appelé standard candle et peut servir à mesurer les distances cosmiques.
Mais AT2022aedm ne ressemble à rien de tout cela. Son origine demeure inconnue
Voir
https://www.space.com/1st-of-its-kind-explosion-luminous-fast-cooler-black-hole-star-destroyer
https://iopscience.iop.org/article/10.3847/2041-8213/acf0ba/meta
