30/09/2024 Un nouveau gouvernement en France. Pour quoi faire ?

Il est étonnant de constater que le nouveau Premier ministre français, Michel Barnier, se montre incapable de proposer au pays des objectifs dans des domaines où pourtant la France dispose d’atouts encore mal valorisés.

Le premier de celui-ci est l’hydrogène, ou pour être plus précis l’hydrogène dit vert produit par une source ne contribuant pas à l’augmentation de l’effet de serre. Le parc de centrales nucléaires à fission de la France (en attendant la fusion prévue pour une trentaine d’années) , lui permet d’obtenir en grande quantité de l’hydrogène résultant de l’électrolyse d’une partie de l’eau de refroidissement.

Or cet hydrogène peut alimenter des moteurs à explosion d’abord utilisables dans le transport routier lourd ou l’agriculture puis dans l’automobile.

Ainsi Ashok Leyland en Inde a réalisé les premiers essais de son camion hydrogène, le H2-ICE, l’été dernier. Le Ashok Leyland H2-ICE est alimenté par l’hydrogène. Celui-ci  conserve une architecture globale similaire à un moteur à combustion diesel conventionnel, contribuant ainsi à une migration plus rapide vers des sources d’énergie plus propres à un coût inférieur

Le second domaine d’excellence pour la France pourrait être le spatial. À l’occasion de sa visite au Centre Spatial Guyanais à Kourou, le président de la République a annoncé le soutien financier du Gouvernement à hauteur de 500 millions d’euros pour 10 projets stratégiques, marquant ainsi l’engagement de la France dans la compétition spatiale mondiale.

La sélection des 10 projets lauréats, répartis dans différentes catégories, illustre la diversité des efforts entrepris. Trois projets concernent le développement de mini et micro lanceurs, quatre sont dédiés à la démonstration de services de lancement, trois soutiendront le développement de constellations de satellites, tandis qu’un dernier projet vise à assurer le maintien en orbite d’un satellite opérationnel.

Michel Barnier n’a pas dit un mot de tout cela. Pour le moment il a confirmé vouloir augmenter certains impôts, face à une situation budgétaire plus dégradée qu’escomptée, en ciblant « ceux qui peuvent contribuer à cet effort », soit les entreprises et les très riches, et en préservant « ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent ».

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