Au Japon, après le tsunami du 9 mars 2011, au niveau de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, située sur le littoral, la vague atteint 15 mètres de haut et met hors service les systèmes assurant le refroidissement des réacteurs et des piscines de stockage du combustible irradié, ce qui entraîne la fusion des cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 ainsi que la surchauffe de la piscine de désactivation du réacteur 4.
Pour éviter le retour de tels accidents, l’industrie nucléaire chinoise a expérimenté un nouveau type de réacteur dit Pebble Bed Reactor. https://en.wikipedia.org/wiki/Pebble-bed_reactor. Plutôt qu’utiliser des barres d’uranium de haute énergie pour chauffer le liquide des turbines , le PBR emploie un grand nombre de galets (pebble) constitués d’un noyau d’uranium entouré d’une couche de graphite. Ce dispositif est destiné à ralentir les réactions nucléaires en cas de surchauffe et disperser celles-ci sur l’ensemble des galets, ce qui rendra l’évacuation du combustible plus facile en cas d’accident.
Des prototypes avaient déjà été essayés en Allemagne et en Chine. Mais dorénavant un réacteur dit High Temperature Gaz-cooled Reactor Pebble-bed Module est en fonctionnement à Shandong. Il peut atteindre une température stable 35 heures après la coupure de l’électricité. Il sera bientôt proposé à la vente.
En France, la start-up Jimmy Energy a repris ce concept sous la forme de mini-réacteurs destinés à produire non de l’électricité mais de la chaleur industrielle. https://www.discoverthegreentech.com/encyclopedie/entreprises/jimmy-des-mini-reacteurs-nucleaires-graphite-gaz/
Pour en savoir plus https://www.discoverthegreentech.com/nucleaire/fonctionnement-centrale-fission/reacteurs/haute-temperature-htr/lit-de-boulets-pbr/
Voir notre article précédant
https://europesolidaire.eu/2024/08/15/15-09-2024-les-reacteurs-nucleaires-de-4e-generation/
